Réalisé en 1985 par Vince Benedetti dont il s'agit d'une des premières expériences cinématographique, 69th Street Vice parodie en mode porno la fameuse série Cagney & Lacey. Ce postulat inspire un film où le scénario, aussi épais qu'une feuille de papier à cigarette, se réduit à une succession quasi interrompue de fellations, cunnilingus et coïts et ce, pendant presque 90 minutes au jus. Pas de véritables stars à l'affiche mais une poignée de hardeuses tout à fait désirables, à commencer par Sharon Kane ou Taija Rae. Le programme écarte les cuisses avec une scène saphique qui voit Satin Summer et Scarlett Scharleau se faire du bien avant qu'un black (John Jackson) ne vienne pointer le bout de son manche pour une partie à trois. On retrouve ensuite nos deux détectives privées en jupon se frotter, au gré de leurs investigations, à divers partenaires qu'elles échangent joyeusement. Satin avec Bill Elliot et Scarlett avec David Christopher tandis que Tasha Voux s'offre à Bobby Spector et vice et versa. Tout ce petit monde finit donc par s'emboîter à tour de rôle. Telle est l'histoire de 69th Street Vice qui n'ennuie à aucun moment mais trahit l'érosion qualitative du X américain dont l'âge d'or s'éloigne déjà grands pas... (vu le 06.02.2021) ⍖⍖
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