Comédie venue des antipodes, Crocodile Dundee fut le succès surprise de l'année 1986. Trente-trois ans plus tard (déjà !), il a vieilli mais son humour demeure efficace et son (petit) charme, intact. A une première partie jouant sur les codes du film d'aventures façon Indiana Jones, succède une seconde reprenant à son compte le thème du sauvage (ou du bouseux) plongé dans l'univers de la grande ville et devant affronté d'autres dangers, un peu comme Tarzan à New-York ou Un shérif à New-York. Avec en filigrane, l'idée que l'homme de la jungle, simple et honnête par essence, est plus malin que le citadin rongé par le cynisme et les futilités. Aujourd'hui, cette morale peut paraître désuète sinon réac mais peu importe, le film fonctionne toujours grâce à la décontraction virile de Paul Hogan et la beauté de Linda Kozlowski. Eternellement liés à Crocodile Dundee, dont ils tourneront deux suites sans grand intérêt, ces deux-là ne connaîtront pas une grande carrière. Lui était toutefois déjà une star en Australie. Quant à elle, on la croisera cependant dans le pale remake du Village des damnés commis par un John Carpenter fatigué. (vu le 25.02.19)
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