30 avril 2017

Camillo Mastrocinque | Un Ange pour Satan (1966)


Les égéries du cinéma d'épouvante sont rares. Barbara Steele ne fut pas seulement la plus célèbres de ces vamps de l'effroi mais surtout la plus fascinante, la plus atypique, ceci expliquant sans doute cela. Quoique réalisé par un metteur en scène qui n'est pas un spécialiste du genre, Mastrocinque n'ayant alors à son actif que La crypte du vampire (1964), Un ange pour Satan est typique à la fois de cette horreur gothique à l'italienne et des films de Barbara Steele qu'elle vampirise avec sa beauté glaciale et magnétique. Décors sinistres, magnifiés par le noir et blanc, récit d'une possession diabolique, voyageur qui débarque dans une vaste demeure à l'ambiance pesante et obscurs secrets de famille définissent une oeuvre qui pourrait être classique tant dans le fond que dans la forme mais que le trouble érotisme qu'exsude la comédienne rend plus hypnotique encore.
Sadomasochisme et saphisme pointent leurs appâts d'une manière des plus équivoques. Aux côtés de la belle, notons la présence de Anthony Steffen loin de son cadre westernien habituel et que Un ange pour Satan nous fait regretter qu'il ne se soit pas davantage aventuré dans ce domaine gothique qui sied parfaitement à son physique victorien...












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