1 janvier 2017

CinéZone | Steve Sekely - Le balafré (1948)




Pourquoi regarder "Le balafré" ?

Parce qu'il fait partie de ces films noirs de série B de la fin des années 40, crépusculaires et nerveux, lesquels doivent beaucoup au talent de John Alton qui a éclairé les meilleurs d'entre eux, dont ce "Hollow Triumph" au noir et blanc profond et où chaque lampadaire, chaque ampoule se découpe dans le décor comme un élément magnétique, servant de lien entre les plans. Parce que la mise en scène du méconnu et obscur Steve Sekely est audacieuse, multipliant les contre-plongées, jouant de la profondeur de champs pour distiller un climat oppressant. Parce que l'histoire se déroule à San Francisco, ville cinématique par excellence, ce qui lui donne un cachet authentique.
Parce que Paul Henreid est parfait dans un double rôle (forcément) tragique auquel il confère cette mélancolie qui n'appartient qu'à lui.
Parce que le premier rôle féminin est tenu par Joan Bennett, beauté lointaine, élégante et désirable. 




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