19 octobre 2016

Norman Jewison | L'affaire Thomas Crown (1968)


En quelques mots : En 1968, Steve McQueen est à l'apogée de son sex-appeal et de sa carrière. Avant que Bullitt ne le fasse entrer définitivement au panthéon du polar, L'affaire Thomas Crown mise sur son pouvoir de séduction qui jusque là avait été encore peu exploité. D'un coup, il devient un mythe d'une virilité fébrile. S'il est resté célèbre pour son utilisation du splitscreen, que Richard Fleischer usera avec abondance la même année dans son Etrangleur de Boston et le long baiser entre l'acteur et Faye Dunaway, le film se veut avant tout un jeu du chat et de la souris séduisant dans son élégance romantique, qui culmine lors de la fameuse partie d'échec d'un érotisme à peine suggéré. Révélé en 1967 par Bonnie & Clyde de Arthur Penn, la comédienne confirme sa personnalité et sa beauté atypique digne d'un Joan Crawford; La musique de Michel Legrand fait le reste. On pourrait craindre qu'il vieillisse mal mais Thomas Crown supporte admirablement le poids des ans, bien en plus en tout cas que le remake commis par John McTiernan en 1999 et déjà oublié... 

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