Premier
volet, sous–titré The Inmost Night, d’un
diptyque se voulant à la fois un hommage à la nature, au loup (varg en
norvégien) et à Burzum, comme l’indiquent certains visuels qui renvoient aux
pochettes du groupe de Varg Vikerness (Filosofem notamment), ce nouvel album de
Wyrd s’inscrit comme de bien entendu dans la lignée de Heathen, et surtout de Huldrafolk.
Au menu, quatre chansons, auquel il convient d’ajouter une cinquième
non–mentionnée dans le livret ; et avec bonheur, mais sans surprise, nous
retrouvons donc ces longs titres de black pagan et atmosphérique, comme les
affectionne Narqath, lesquels savent toutefois s’accéler quand il le faut, même
si Marduk ne risque d’être détrôner au niveau de la vitesse. Les ingrédients sont
donc bien connus des amateurs : mélodies répétitives, chœurs vikings à la
Bathory, arpèges à la six cordes… Toutefois, il nous faut bien admettre et ce,
en dépit de la qualité, purement subjective, de ce premier segment, que le
Finlandais peine à se renouveler : ainsi l’épique et grandiose « Sad
Song Of The Woods », qui ressemble aussi d’ailleurs à si méprendre à du
Empyrium, période Where At Night The Wood Groose Plays, semble tout droit issue
de Huldrafolk, qui lui-même… Bref, Narqath n’a pas peur de se répéter. Enfin,
reproche inhérent à la plupart des one man band (mais pas toujours), le disque
souffre d’avoir été bricolé dans un home studio par un seul gonze responsable
de tous les instruments comme de la production. Il lui manque de fait ce son
organique, cette dynamique, que seul un véritable groupe peut conférer à un
album. Mais, lorsque l’on est fan de Wyrd, toutes ces remarques se révèlent
sans effet, et nous empêchent nullement de savourer ce Vargtimmen dont nous
attendons avec impatience la suite. 3.5/5 (2006)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire