12 janvier 2012

Sacrificial Slaughter / Enfuneration - American Death Thrash (2011)

Qu’attendre d’une union baptisée Americain Death Thrash, entre deux assassins répondant aux doux sobriquets de Sacrificial Slaughter et Enfuneration et vomie sur l’étal des disquaires par un label nommé Horror Pain Gore Death, si ce n’est une bonne tranche de viande suffisemment avariée pour attirer les mouches à merde ? Il n’y a donc pas tromperie sur la marchandise avec ce modeste aussi bien que solide split où chacun des deux protagonistes, qui viennent à peine de perdre leur pucelage, éjaculent cinq coulées grumeleuses d’un Metal de la Mort salopé par des relents (forcément) putrides de Grindcore (pour le premier) et de Thrash (le second). 

La première moitié de la rondelle va très vite avec les Ricains de Sacrificial Slaughter (putain, quel nom décidément !) qui déversent leurs boyaux avec la vélocité attendue et cette ambiance de viscères et de zombies carbonisées de série Z, propos parfaitement résumé par "Reign Of The Hammer" qui voit, en ouverture, des samples symhoniques qu’on dirait chipés à un titre d’Evanescence (?) se faire rapidement broyer par un monstre assoiffé du sang menstruel en train de commettre quelque viol bien bestial déchouchant sur un massacre en règle. Ceci étant, on a connu plus barbare que ce groupe parfois non dénué d’un timide sens de la mélodie ("Ruthless And Truthless") mais qui au final reste avant tout – et ce n’est pas péjoratif – digne d’une honnête série B. 

On lui préfèrera donc la contribution de Enfuneration dont Americain Death Thrash n’est pourtant que le premier effort officiel après une simple petite démo. Les mecs pataugent certes dans le même charnier encore fumant mais font preuve d’une qualité d’écriture qui nous fait espérer que l’on tient là, peut-être, un futur grand. Zébré par de belles lignes de guitares, "Insidious Domain", le rampant "Bearing Their Scars" au tempo implacable et au riff slayerien  qui démontre que les Américains savent avec brio serrer le frein à main, "Endless Suffering", lui aussi déchiré par une éruption de six cordes et des aplats ultra Heavy plus proches du Thrash que du Death et le terminal "Grieving Process Denied", saillie malsaine de plus de six minutes, font augmenter la valeur ajoutée de ce split plus excitant que ce que son visuel fleurant la barbarque laissait présager. Et on suivra avec attention Enfuneration dont les cinq coups de boutoir nous ont franchement donné envie de lui écarter les cuisses… 6/10 (Sacrificial Slaughter), 7/10 (Enfuneration) (la Horde Noire)





What to expect from a union called American Death Thrash, two assassins meet sweet nicknames of Sacrificial Slaughter and Enfuneration and vomited on the counter of record stores called by a label Horror Pain Gore Death, if it is a good slice of enough rotten meat to attract flies to shit? So there is no deception on the goods with this modest as well as solid split where each of the two protagonists, who have just lost their virginity, lumpy ejaculate five cast a death metal bitch by hints (necessarily ) of putrid Grindcore (the first) and Thrash (the second).

The first half of the puck is going very quickly with the Yanks of Sacrificial Slaughter (damn, what name definitely!) Which discharge hoses with the velocity expected and the atmosphere of guts and zombies charred Series Z, about perfectly summed up by "Reign Of The Hammer "which sees the opening, samples would be symhoniques chips as an Evanescence (?) be quickly crushed by a monster of menstrual blood thirsty committing a rape on a well déchouchant bestial massacre in order. That said, there have been more barbaric than this group sometimes not without a shy sense of melody ("Ruthless And Truthless") but in the end remains above all - and it's not pejorative - worthy of an honest Series B.

He therefore preferable that the contribution of American Enfuneration Death Thrash, however, is the first official effort after a simple little demo. While the guys wade in the same mass grave still smoking but show a quality of writing that makes us hope that we take here, perhaps, a future great. Streaked with beautiful guitar lines, "Insidious Domain," the creepy "Their Bearing Scars" relentless tempo and riff slayerien demonstrating that Americans know brilliantly tighten the hand brake, "Endless Suffering", also torn an eruption of six strings and solids closer to the ultra Heavy Thrash Death and that the terminal "Grieving Process Denied" unhealthy protrude more than six minutes, increase the added value of this split more exciting than its visual smelling the barbarque foreshadowed. And we will closely Enfuneration including the five thrusts have been frankly want him spread her thighs ... 6 / 10 (Sacrificial Slaughter), 7 / 10 (Enfuneration)

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