C'est toujours rigolo (involontairement) quand le cinéma porno (actuel) tente de se montrer un peu sérieux avec un semblant de scénario et une ébauche de dialogue. Tel est le cas de 59 Seconds qui imagine les fantasmes inassouvies d'une femme entre la vie et la mort après un accident. Pourquoi pas ? Mais le X d'aujourd'hui ne peut compter ni sur l'inventivité des réalisateurs de l'âge d'or du genre ni sur le talent d'interprète de ses comédiens à la peine dès qu'on leur demande de débiter quelques phrases. Que les glorieuses années 70 paraissent loin ! B. Skow n'est pas Gerard Damiano et Savanna Samson n'est pas Annette Haven.
Reste un (faux) gonzo riche de séquences plutôt, excitantes, saphiques ou en mode partouze. Des hardeuses emblématiques des belles heures Vivid dont Hillary Scott, Tory Lane et Lanny Barbie dont la seule présence suffit déjà à notre bonheur, dur et humide. Côté bites, Evan Stone, Jay Huntington ou Marco Banderas assurent des performances en béton. Mais il ne faut pas en attendre davantage de ce 59 Seconds au scénario débile, prétexte à une succession de scènes de cul (très) vaguement reliées entre elles, depuis la nana qui se rase la chatte et se doigte jusque l'orgie terminale. Des gros seins, de l'anal et une Lanny Barbie toujours en forme(s) sauvent cette production de la banalité sinon de l'ennui. (07.01.2023) ⍖⍖
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