Hébergeant aussi Mike Adriano que Rocco Siffredi ou Jay Sin, le studio Evil Angel n'est guère réputé pour faire dans la dentelle ni dans le rose bonbon, pas même - et surtout pas - quand il livre des productions 100% lesbiennes. Gabi Gets Girls ne déroge donc pas à la règle. De fait, ceux qui espéraient peut-être naïvement y butiner un tendre saphisme plus érotique que porno, en seront évidemment pour les frais. Les hommes n'ont pas (plus) le monopole du hard brutal comme le démontre ce film où les nanas n'ont nul besoin de partenaires masculins, pour jouir d'une part mais surtout pour patauger dans le crade. A ce titre, la dernière des trois scènes se révèle franchement repoussante... A moins d'être excité par des gonzesses en train de se sucer les doigts de pied ! Les voir se partager leur salive n'est guère plus bandant par ailleurs !
Gabi, c'est donc Gabriella Paltrova qui, dans chacune des trois séquences, batifole sauvagement, d'abord avec Raylin Joy en mode SM/bondage, ensuite avec Remy LaCroix dont elle explore la cavité anale avec - entre autres - un dildo phosphorescent puis enfin avec London Keyes façon fétichiste nauséeux. Notre préférence pointe vers la deuxième d'entre elles ne serait-ce parce que Remy exsude une vicieuse sensualité. Il va sans dire que Aiden Riley a fait non pas plus hard (quoique si quand même) mais (bien) plus alléchant à tous le moins que ce Gabi Gets Girls écœurant parfois, jouissif plus rarement et rempli de flous pas toujours artistiques par surcroît... (le 27 juin 2022) ⍖⍖
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