A l'instar de sa collègue au sein du studio Wicked Pictures, Stormy Daniels, Jessica Drake a également tâté de la mise en scène. Et comme l'ancienne maîtresse de Donald Trump, elle n'a pas à rougir de la comparaison avec le travail assuré par des réalisateurs masculins. Après What Girls Like (2008), 3 Days In June, sa deuxième expérience derrière la caméra en témoigne. Au surplus, elle partage avec sa copine le souci d'offrir des images léchées, écrin soyeux d'un scénario (relativement) plus touffu qu'à l'accoutumé, imposant aux comédiens de jouer et non pas de simplement baiser. Force est d'ailleurs de reconnaître à ces derniers une certaine aisance à réciter leur texte. Contrairement à ses homologues mâles, Jessica ne fait pas non plus de fixation anatomique sur des orifices béants. Sa caméra caresse les corps sans chercher à en explorer les cavités intimes. La photographie est soignée, les scènes de sexe généreuses et excitantes mais n'excusent pas le recours systématique au préservatif (Wicked Pictures oblige) et la rareté des sodomies. S'attribuant le rôle principal, la maîtresse des lieux exécute cependant une anale avec le vétéran Hershell Savage. Si elle anime la plupart des séquences, Briana Blair et surtout le duo que composent Dana DeArmond et Mallory Rae Murphy (pour une réjouissante partouse) la remplacent le temps de deux scènes. 3 Days In June assure un porno de bonne facture qui nous fait regretter que Jessica Drake n'est pas persévéré dans cette voie... (le 16 juin 2022) ⍖⍖
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