Sous-genre parmi les plus décriés et douteux du cinéma bis des années 70, accouplant sévices sexuels et fascination morbide pour le fascisme, la nazisploitation n’existe plus vraiment mais le porno ne craint cependant pas de puiser encore dans son mauvais goût assumé et jouissif. 1945 Prede Di Guerra fait partie de ces films X qui, sans s’abîmer aussi loin dans la perversité dégueulasse, plante son chibre dans cet imaginaire nazi entre viols et croix gammées.
En 1945, des troupes allemandes envahissent un village dont ils capturent les plus jolies filles. Ce cadre très vaguement historique sert évidemment de prétexte à des parties de baise jusqu’à ce que les belles reprennent le contrôle du patelin. Mais du haut de ses presque deux heures de bobines, 1945 Prede Di Guerra ne manque pas d’une relative envergure (pour du porno s’entend!) et dispense un délicieux cachet de série Z un peu à la Pierre B. Reinhard.
Qui plus est, Tony Del Duomo peut compter sur une ravissante brochette d’actrices qui se donnent toute entière – et par tous les trous - à leurs bourreaux, de Cynthia Lavigne à Bambola en passant par Eva Falk, bref la crème des hardeuses européennes des années 2000 aux prises avec des lutineurs qui comptent eux aussi parmi les plus chevronnés, entre le rondouillard Roberto Malone, les (alors) jeunes recrus Titof ou Sebastian Barrio sans oublier Remigio Zampa et sa queue tellement large et épaisse qu’elle ne s’enfonce que péniblement dans les orifices qu’on lui présente.
A l’arrivée, on obtient un porno de solide facture, franchement excitant et poissée de cette touche typique du cinéma pour adulte italien de cette époque. (vu le 12.04.2022) ⍖⍖⍖
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