Avec son titre un peu graveleux, Les 3 garces semble promettre du hard bien gras, ce que la présence de John Love (Alain Payet pour l'Etat Civil) confirme de prime abord, lui le maître du porno cradingue que ne rebute pas davantage la nazisploitation, sous-genre auquel il a offert quelques classiques tels Train spécial pour Hitler (1977) et Nathalie dans l'enfer nazi (1978). Un homme de (mauvais ?) goût donc. Or contre toute attente, Salopes en mini sans culotte (son titre original) surprend par sa relative sophistication.
Tourné en 35 mm, il soumet un spectacle plutôt soigné, rappelant que John Love était un technicien chevronné. Cela reste évidemment du porno, assez corsé d'ailleurs, mais avec des vrais morceaux de cinéma dedans. Et un semblant de scénario, lequel suit les souvenirs d'une Américaine qui, de retour à Paris, se remémore son premier séjour dans la capitale française où elle multiplia les frasques sexuelles, accompagnée par une compatriote avant que le vicieux duo ne soit rejoint par une soubrette plus dépravée encore. Les trois grasses rivalisent dans une quête frénétique de sexe de plus en plus perverse.
Le film accueille deux actrices américaines, Victoria Paris et Tracey Adams dont les formes gourmandes et la beauté suintant le stupre sont magnifiées par la caméra d'Alain Payet. Leur appétit jamais rassasié les conduit à se frotter à quelques pointures du X franchouillard, des presque vétérans Jean-Pierre Armand et Alain l'Yle aux plus jeunes Christoph Clark et Roberto Malone (déjà bedonnant). Gloutonnes, les actrices sucent les couilles de leur partenaire, trempent leur verge dans un verre de champagne et sont ouvertes à toutes pratiques. Dans un fourreau visuel (h)ardant, Les 3 garces abrite masturbations féminines, saphisme, double-pénétration, sodomie, fellation à deux langues et éjaculation sur de généreuses poitrines en un véritable catalogue de débauche.
Un grand porno troussé par un vrai réalisateur. Ceci expliquant sans doute cela. (vu le 15.11.2021) ⍖⍖⍖
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