Beauté mammaire et l'une des rares hardeuses venues d'Angleterre, Sarah Young décide rapidement de passer à la réalisation et à la production. Secondé par Sascha Alexander (9 1/2 Days) don on reconnait la griffe, elle signe entre autres les troisième et quatrième épisode de la série Dirty Woman qui, à la manière d'un feuilleton, décline son récit par le biais de plusieurs films. Est-ce parce qu'elle ne figure pas cette fois à l'écran, contrairement aux deux premiers numéros et à ce qu'annonce trompeusement et allèchement sa jaquette, mais Dirty Woman 3 ne se hisse jamais au-dessus du tout venant du X américain des années 90. On y croise Sean Michaels pour d'inévitables séquences interraciales (les meilleures de cette bobine tournée en vidéo) et le stakhanoviste Joey Silvera. Sibylle Rauch en est l'héroïne, à laquelle nous préférons pourtant la petite Suraya Jamal dont le charme juvénile se veut pour le moins troublant. Elle s'y adonne à la sodomie, expliquant pourquoi notre préférence tend vers sa beauté extrême orientale. En revanche, l'histoire ne présente guère d'intérêt et nul besoin d'être anglophone pour en suivre les péripéties sexuelles. Dirty Woman 3 se laisse voir sans déplaisir mais sa portée sensuelle aurait été bien plus excitante avec Sarah Young en vedette... Le quatrième épisode relèvera-t-il le niveau ? (vu le 27.06.2021) ⍖⍖
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