Il y a toujours beaucoup de charme qui exsude de ces bandes pornographiques crapoteuses pour Grindhouse troussées avec les moyens du bord. 3 x 3 Makes Sex en est une bonne illustration. L'anonymat de sa paternité comme de celle d'un casting plutôt obscur (duquel se détache toutefois Kay White, actrice à la carrière éphémère) participent d'une ambiance débraillée. Entre rêve et réalité, la bobine enfile les scènes de sexe en usant de toutes les combinaisons possibles. Pendant que son époux s'en va bosser, une desperate housewive commence par rompre l'ennui en se caressant. Puis deux copines débarquent pour une partie de triolisme saphique. Deux gars surgissent ensuite pour les lutiner séparément avant que le mari ne revienne à la maison pour honorer sa moitié pendant que les deux autres filles se font des papouilles. A sa mesure, modeste, le film témoigne de cet esprit de liberté sexuelle qui alimente les années 70. En moins de 60 minutes, il dresse davantage de plaisir que bien des gonzos d'aujourd'hui. (vu le 05.10.2020) ⍖⍖
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