4 juin 2020

Billy Moon - 18 And Lost In Chicago (2001)




, 

Auteur de 11 films en trois ans au début des années 2000, Billy Moon reste surtout connu pour la série des 18 And Lost. Après New York et avant San Francisco, 18 And Lost In Chicago témoigne de son savoir-faire très mineur. Image laide, scénario aux abonnés absents et surtout scènes de sexe tournées sans folie ni sensualité définissent cette tranche de vît aussitôt mâtée aussitôt oubliée. Seule la présence de quelques hardeurs chevronnés du X américain de l'époque (Lee Stone, Cheyne Collins) et d'alléchantes actrices telles que Dru Berrymore ou Catalina justifient qu'on y pose un oeil lointain, défloration rapide qui suffit à mesurer l'anémie du porno US de ces années là dont  nombre de bobines sont, vingt ans plus tard, déjà fanées. Que l'âge d'or des seventies voire même de la décennie suivante parait loin !  Heureusement que des studios comme Evil Angel ou des réalisateurs (et comédiens) comme Jules Jordan ou Mike Adriano viendront peu après redonner des couleurs au genre certes dans le registre du gonzo mais avec une puissance et une beauté décuplées, le tout grâce à des hardeuses aux courbes et performances atomiques et des mâles souvent venus d'Europe (Steve Holmes, Manuel Ferrara, Mick Blue...) (vu le 04.06.2020) ⍖








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire