Commençons par les choses qui fâchent (quand même) un peu. Après trois ans de silence discographique et afin de fêter le dixième anniversaire de "Algonkian Mythos", son premier signe de vie, nous étions en droit d'attendre plus de la part de Nechochwen que "The Ancient Pulse". Une quatrième offrande longue durée par exemple. A sa place, c'est une manière de compilation que le duo américain délivre. Soit, les extraits de son œuvre, piochés dans son premier album bien sûr mais aussi dans le quintessentiel "Azimuths To The Otherworld" (2010) et l’EP "Oto" (2012), ont été pour l'occasion retravaillés. Mais le traitement acoustique qui leur est réservé distingue assez peu ces relectures des versions d'origine.
Soit, deux reprises viennent allonger le menu. Si celle du "One With The Forest" de Rotting Christ s'avère intéressante en ce sens qu'elle réveille les (désormais) lointaines racines black metal du tandem, nous n'en dirons pas autant de cette interprétation du 'Over The Mountain' d'Ozzy Osbourne, peu convaincante, même si, par son thème, cette chanson s'intègre naturellement dans l'univers ancré dans une géographie montagneuse et boisée qui est le sien. Soit, deux inédits ont été glissés au milieu mais c'est maigre, ce qui n'enlève cependant rien à la qualité de 'The Lodge' et de 'Winterstrife', pièces aussi sublimes qu'intimistes qui n'ont rien de honteux fonds de tiroir, révélant au contraire le Nechochwen le plus magique, vibrant d'une émotion à la fois sombre et ancestrale. Car à leur écoute, on mesure combien les Américains nous ont manqué et leur appalachian folk avec eux. Du coup, le plaisir de (re)découvrir certains des plus beaux moments de "Azimuths To The Otherworld" balaie les réserves émises à l'encontre de "The Ancient Pulse". 'Charnel House', 'At Night May I Roam' et 'Allumamochwen - The Crossing' n'ont rien perdu de leur force d'évocation. Plus que jamais, le groupe demeure cette entité aussi rare que précieuse qui baguenaude à travers une sente mémorielle et forestière, en égrenant une partition qui n'appartient qu'à lui, mythologique et contemplative et dont l'éclat crépusculaire brille comme un oripeau ténébreux. Compilation peut-être, cette hostie n'en reste pas moins le témoignage inestimable du talent conjugué de Nechochwen et Pohonasin dont on espère qu'ils enfanteront très vite le successeur de "Heart Of Akamon", que cet agrégat de relectures, raretés et reprises a notamment le mérite de nous donner l'envie de découvrir au plus vite... (24/10/2018) ⍖⍖⍖
Soit, deux reprises viennent allonger le menu. Si celle du "One With The Forest" de Rotting Christ s'avère intéressante en ce sens qu'elle réveille les (désormais) lointaines racines black metal du tandem, nous n'en dirons pas autant de cette interprétation du 'Over The Mountain' d'Ozzy Osbourne, peu convaincante, même si, par son thème, cette chanson s'intègre naturellement dans l'univers ancré dans une géographie montagneuse et boisée qui est le sien. Soit, deux inédits ont été glissés au milieu mais c'est maigre, ce qui n'enlève cependant rien à la qualité de 'The Lodge' et de 'Winterstrife', pièces aussi sublimes qu'intimistes qui n'ont rien de honteux fonds de tiroir, révélant au contraire le Nechochwen le plus magique, vibrant d'une émotion à la fois sombre et ancestrale. Car à leur écoute, on mesure combien les Américains nous ont manqué et leur appalachian folk avec eux. Du coup, le plaisir de (re)découvrir certains des plus beaux moments de "Azimuths To The Otherworld" balaie les réserves émises à l'encontre de "The Ancient Pulse". 'Charnel House', 'At Night May I Roam' et 'Allumamochwen - The Crossing' n'ont rien perdu de leur force d'évocation. Plus que jamais, le groupe demeure cette entité aussi rare que précieuse qui baguenaude à travers une sente mémorielle et forestière, en égrenant une partition qui n'appartient qu'à lui, mythologique et contemplative et dont l'éclat crépusculaire brille comme un oripeau ténébreux. Compilation peut-être, cette hostie n'en reste pas moins le témoignage inestimable du talent conjugué de Nechochwen et Pohonasin dont on espère qu'ils enfanteront très vite le successeur de "Heart Of Akamon", que cet agrégat de relectures, raretés et reprises a notamment le mérite de nous donner l'envie de découvrir au plus vite... (24/10/2018) ⍖⍖⍖
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