31 décembre 2018

CinéZone | Romano Ferrara - Gungala, la vierge de la jungle (1967)




Avec La vierge de la jungle, Artus inaugure une nouvelle collection dédiée aux filles de la jungle, du cinéma alternatif pur jus comme on l'aime. Après le succès de Liane la sauvageonne (1957), les Italiens s'engouffrent dans la fente et mettent en branle les aventures de Samoa, Tarzana (ça ne s'invente pas) ou de Jungala donc. Comme souvent, ils accentuent la nudité inhérente à ce genre d'héroïnes, gratifiant la rétine de nombreuses scènes topless. C'est d'ailleurs le seul intérêt de cette modeste production sans doute tournée dans un bois autour de Cinecitta. Réalisateur du Monstre aux yeux verts avec Michel Lemoine, Romano Ferrara n'a aucun talent et met en scène platement un scénario qui tourne à vide, simple prétexte dévoiler la beauté dénudée de Kitty Swan. Seule sa présence - et celle de Linda Veras, qu'on aimerait davantage voir à poil - maintiennent vaguement le spectateur en éveil, lequel n'attend qu'une chose : admirer la superbe plastique de la Danoise qui n'a rien à dire et se contente de courir ou de se baigner sans aucune raison du reste ! Quoique mineur, ce Jungala connaîtra un certain succès, qui inspira à la fois le fumetti Jungla et une suite, La panthère nue, nettement plus enthousiasmante car avec beaucoup plus de cinéma dedans. Il faut dire que c'est Ruggero Deodato, futur auteur de Cannibal Holocaust, qui sera aux manettes... (vu le 30/12/2018)






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