13 janvier 2017

Interview | Faal (janvier 2017)


Interview réalisée avec Faal, suite au split album partagé avec Eye Of Solitude.

Comment Faal est-il né ?
Faal a été formé en 2005 à Breda, dans le sud de la hollande. Mais après tous les changements du line-up, le groupe s’est basé à Tilburg, parce que la plupart des membres du groupe sont de là-bas.

Vous n’êtes pas vraiment productifs. Pourquoi ?
Tout comme notre musique, notre écriture est tout aussi lente, haha. Eh bien, la principale raison c’est que nous avons eu beaucoup de changements de line-up ces trois dernières années. Simplement pour illustrer : sur les six personnes qui ont enregistré « The Clouds Are Burning », seules deux sont encore dans Faal (Pascal et William). Donc, à chaque fois nous devons trouver des remplaçants, et les imprégner de nos morceaux. Et ce sont des moments où nous ne pouvons pas écrire de nouvelles choses. Mais finalement, on est sur le bon chemin pour enregistrer le nouvel album.

Pouvez-vous nous parler de "Abhorrence-Salvation" et de "The Clouds Are Burning". Quelles sont leurs différences ?
"Abhorrence" était considéré comme une démo. Donc le son n’est pas ce qu’il aurait pu être. "Clouds" était un album bien plus abouti, tant en écriture, que certainement aussi pour le son.

Votre dernier album est le split avec Eye Of Solitude. D’où vient ce projet ? 
On connaît les gars d’Eye Of Solitude depuis quelque temps maintenant, et on a eu l’idée de faire un split. De plus, on voulait encore faire de la musique, et comme l’album « Clouds » est déjà sorti depuis quelques années, on voulait dire qu’on était toujours là, bien vivants !

Votre morceau a été composé juste pour le split ?
Non, c’était un morceau qui était déjà écrit et enregistré avant de discuter du split.

Que pensez-vous d’Eye Of Solitude ?
Avant tout, ce sont des gars géniaux avec lesquels on aime traîner On a toujours eu de bons moments. Et leur musique est incroyable. Leurs lives sont toujours intenses.

 

Votre line-up a changé plusieurs fois. Pourquoi ?
Ce sont les raisons habituelles qui font que les gens quittent un groupe. Ils sont trop occupés, ou veulent du neuf, ou encore, ils ne peuvent plus assurer.

Pour moi, vous êtes très représentatifs de ce doom métal Néerlandais, froid, minéral, et granitiques. En êtes-vous d’accord ?
Eh bien, je n’ai jamais pensé que c’était un genre Néerlandais, mais peut-être avez-vous juste. Nous n’écrivons pas en fonction d’un genre particulier.

Un troisième opus est en route ? Quels sont vos projets ?
 On termine d’écrire le nouvel album. On espère débuter l’enregistrement en Février. A cause des changements de line-up, il aura un son différent des autres albums, mais ce sera toujours du Faal. Pas de soucis là-dessus.



Avez-vous déjà joué en France ? Quand est-ce que l’on vous verra, à Paris par exemple ?
On a joué à Lille l’année dernière au Kaotoxin Fest. J’espère qu’il y aura encore des concerts en France. Paris, ce serait génial.

Quelle est votre plus grande fierté avec Faal ?
C'est une question difficile. Ce que je veux dire, c’est que c’est toujours superbe d’avoir un bon retour après un concert. Mais on fait ce qu’il nous plait et quand les gens réagissent positivement, alors ouais, je crois que c’est une bonne chose dont nous sommes fiers.

Et que voudriez-vous changer dans votre carrière ?
Je ne sais pas vraiment. Si je pouvais tout recommencer, nous prendrions sûrement les mêmes décisions. C’est facile de « regarder dans le rétro », mais c’est pas comme ça que nous fonctionnons.

Quel est le morceau que vous avez écrit que vous préférez, et pourquoi ?
ça pourrait être un des nouveaux morceaux. On y est attaché. Je n’ai pas de morceau préféré. Je tiens à ce que nos fans choisissent leur préféré. Ils sont tous géniaux à jouer pour nous, donc « c’est celle que vous préférerez ».

Merci au groupe pour ses réponses et à Régis Pral pour la traduction.

A lire aussi :
Eye Of Solitude / Faal (2015)



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