9 août 2016

R.G. Springsteen | 5000 dollars mort ou vif (1965)


En quelques mots : Stakhanoviste du western fauché des années 50 et 60, R.G Springsteen pâtit d'une réputation exécrable, tâcheron plus qu'artisan habile qui n'aura jamais réussi à s'élever même au niveau d'un Jesse Hibbs, même si certaines de ses pellicules, telles que Le Desperado des Plaines (1958) et surtout La patrouille de la violence (1964) avec Audie Murphy, se laissent regarder sans déplaisir. S'il leur est inférieur, 5000 dollars mort ou vif n'est pas non plus ce qu'il a fait de pire. De maigres qualités le sauvent - à peine - de l'ennui : une certaine brutalité, le décor (relativement insolite) d'une ville abandonnée, quoique mal exploité mais n'est pas Gordon Douglas qui veut, dont le Rio Conchos est contemporain, une présence féminine accrue (avec la belle Elsa Cardenas) et surtout un Dan Duryea qui, bien qu'en roue libre, n'a aucun mal à dominer une distribution assez terne. David Carradine, dont il s'agit de la première expérience cinématographique, y est ainsi inexistant, tandis que Tony Young, constipé comme une huitre et infâme comédien de surcroît, coince le film dans l'ornière de la (toute) petite série B, dans à laquelle l'ajout (trop visible) de nombreux stock-shots et un je-m'en-foutisme certain, le condamnent de toute façon...

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