25 mars 2012

Aus Der Transzendenz - Breed Of A Dying Sun (2012)


Alors que, eu égard aussi à bien à son nom annonciateur d’un Black Metal à la dimension cosmique qu’à son visuel aussi énigmatique que réussi et se distinguant donc des tristes et banales pochettes en noir et blanc trop souvent de mise dans le genre, on attendait de la part de ses (forcément) mystérieux Autrichiens sur lesquels on ne sait donc rien, une œuvre originale teintée d’étrangeté, c’est au final un art noir presque commun que Breed Of A Dying Sun, court album (ou long EP, selon comment on l’abordera), ne manque pas de déverser. 

Surtout durant le titre éponyme et "A Dream Of Ghosts, exemples même d’un Black Metal des plus quelconques, lesquels, maladroitement positionnés en début de parcours, projète un reflet peu flatteur d’un contenu général qui mérite en fait mieux qu’une première impression décévante. 

Car c’est à partir de "Hymns Of Ruin" que Aus Der Transzendenz gagne en valeur sinon en intérêt. Avec son riff tournoyant en ouverture, cette plage braconne certes sur des terres plus évolutives voire dépressives, dont les (rares) hurlements qui la percent, typiques de cette sous-chapelle, forment d’évidents oripeaux mais le registre sied davantage aux Autrichiens qui louchent aussi vers une mouvance Shoegaze décidément très à la mode depuis le succès d’un Alcest notamment, influence qui perle d'ailleurs à la sruface de "A Pathway To Rebirth" et ce, malgré les furieuses déchirures qui l’écartèlent. Enfin, « The Secret Revealed » boucle le programme sur une note douce-amère elle aussi marqué dans sa chair de ce sceau mélancolique et presque éthéré quand bien même ces neuf minutes sont traversées de soubressauts rapides comme un torrent en crue. 

En définitive, s’il ne tient pas (toutes) les promesses qu’annoncait une vitrine intriguante, Aus Der Transzendenz témoigne d’un (certain) talent qui ne demande certainement qu’à s’extraire de sa gangue dès lors qu’il tente le mélange des corps (Black dépressif, Shoegaze, spiritualité) plutôt que le strict respect du dogme. Reste que les Autrichiens, dont on comprend qu’ils aient tapé dans l’œil des Italiens d’ATMF via sa sous-division I, Voidhanger Records, devront peaufiner une personnalité en gestation , encore brouillonne et confuse. Affaire à suivre donc… 6.5/10 (La Horde Noire)





Whereas, having regard also to his good name heralds a Black Metal to the cosmic dimension to its visual as enigmatic as successful and distinguished so sad and trite covers of black and white too often put in the kind was expected from its (necessarily) mysterious Austrians on which one knows absolutely nothing, an original work tinged with strangeness is ultimately a black art almost as common Breed Of A Dying Sun, short album (or EP long, depending on how it will address), no shortage of dump.

Especially during the title track and "A Dream Of Ghosts, even examples of a Black Metal of any more, which, awkwardly positioned early in the course, projects a less than flattering reflection of a general content that actually deserves better than first impression what an incredible place.

For it is from "Hymns Of Ruin" Aus Der Transzendenz that is gaining in value if interest. With its swirling opening riff, this track certainly poaches on land or depressed most scalable, with (rare) that the screams pierce, typical of this sub-chapel, are of obvious trappings befitting the register but the Austrians more squinting also a movement towards Shoegaze definitely very fashionable since the success of a particular Alcest, Pearl also influence the sruface "A Pathway To Rebirth", despite the furious tears that écartèlent. Finally, "The Secret Revealed" loop the program on a bittersweet note of it also marked in the flesh of the seal and almost ethereal melancholy even when they are crossed by nine minutes soubressauts rapid like a torrent in flood.

Ultimately, if it does not (all) promises foretold a showcase intriguing, Aus Der Transzendenz shows (some) talent just waiting to definitely get out of its matrix when it tent of the mixture body (Black depressive, Shoegaze, spirituality) rather than strictly on the dogma. Still, the Austrians, which we understand they have caught the eye of the Italians ATMF through its sub-division I Voidhanger Records, will tweaking personality in the making, still muddled and confused. To be continued ... 6.5/10

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