26 mars 2012

Asphyx / Hooded Menace - Split (2011)


Le maître et l'élève. Le père et le fils. Tels sont un peu les liens qui unissent les deux faces de ce split déjà culte avant sa sortie et forcément épuisé le jour même où Doomantia l'a mis en pré-commande (seulement) sur son site !  Cette réunion à même de faire bander un eunuque, tous les zombies du Death/Doom baveux en ont rêvé, des rêves humides baignant dans un sperme visqueux au gôut de sang et de chair putride attirant les mouches à merde. Entre un Asphyx revenu de terre depuis peu et un Hooded Menace qui pond des rondelles comme d'autres vont aux chiottes (au nombre de sept depuis 2008 !), cette douzaine minutes seraient à la hauteur de l'attente ? 

Principal risque d'une telle entreprise, une déception n'aurait été que plus facheuse. Autant l'annoncer tout de suite : il n'en est rien. Et si les deux protagonistes se tirent la bourre, un des deux l'emporte pourtant sur l'autre et ce n'est petu-être pas celui qu'on croit, puisqu'il s'agit... Des Hollandais, plus asphyxiens que jamais, dominé par le timbre comme frotté avec du papier de verre du grand (à tous les points de vue) Martin van Drunen qui crache ses boyaux avec une puissance de feu admirable. 

Véritable profession de foi, "We Doom You To Death" résume à  lui tout seul ce qu'est (ou devrait être) le Death/Doom : guitares telluriques  accordées plus bas que terre, riffs cendreux qui râclent la chair, tempo ultra pensant comme coulé dans le plomb le plus lourd, lignes obsédantes, le tout nageant à la surface d'une mer de cadavres en décomposition. Du grand art, tout simplement. En presque 7 minutes, les Bataves signent une de leur meilleures cartouches depuis leur résurrection. 

Une fois cette face A d'anthologie terminée, on se dit que les Finlandais n'auront pas la tâche facile. "Above Of The Grotesque" se pose lui aussi comme l'exemple même de cette patte boueuse dont les fils spirtuels d'Asphyx ont fait leur célébrité. Historiquement, ce titre est important en cela qu'il est (pour le moment) le dernier enregistrement où Lasse Pyykkö gueule dans le micro, poste qu'il a depuis laissé à un chanteur à part entière (Oula Kerkelä) depuis déjà remercié, le groupe retouvant début 2012 sa forme originelle d'un duo. Bref, Hooded Menace régurgite un titre monolithique, qui ne passe jamais la seconde, ni plus ni moins dans la lignée de ses grands frères émaillant le menu de Fullfill The Curse et Never Cross The Dead. Malgré tout, on a un peu l'impression que l'effet de surprise s'est envolé. Mais les aficionados ne seront pas déçus ! En un mot : culte ! 8/10

A lire : Asphyx - Death... The Brutal Way (2009)




The teacher and pupil. The father and son. These are a few links that unite both sides of this split already cult before its release and necessarily spent the day Doomantia the set pre-order (only) on his site! This meeting to thrill even a eunuch, all the zombies of Death / Doom have dreamed slobbering, wet dreams bathed in a viscous semen taste of blood and flesh putrid shit attracting flies. Asphyx between income and a little earth from Hooded Menace which lays washers as others go to the toilet (seven in number since 2008!), This dozen minutes to be worth the wait?

Main risk of such an undertaking, a disappointment that would have been more unfortunate. Both announce it right away: it is not. And if the two protagonists draw the flock, one of the two prevails over the other and yet it is petu not be who you think, as it is ... Dutch, asphyxiens more than ever dominated by the stamp as rubbed with sandpaper the general (all views) Martin van Drunen spewing his guts with firepower admirable.

True profession of faith, "We Doom You To Death" by itself summarizes what is (or should be) the Death / Doom: guitars telluric granted lower than dirt, gritty riffs that scrape the flesh, thinking like tempo ultra cast in the lead heavier, haunting lines, all swimming on the surface of a sea of ​​rotting corpses. High art, simply. In almost 7 minutes, the Batavians sign their best cartridges for their resurrection.

Once this is complete anthology of side A, we say that the Finns will not have it easy. "Above Of The Grotesque" also arises as the epitome of this muddy paw whose son spirtuels of Asphyx made their fame. Historically, this title is important in that it is (currently) the last record where Lasse Pyykkö mouth into the microphone, a position he has since made a full-fledged singer (Oula Kerkelä) has already thanked the group retouvant early 2012 its original form a duo. In short, Hooded Menace regurgitates as a monolithic, who never passes the second, more or less in line with its bigger brothers peppering the menu fullfill Never Cross The Curse and The Dead. Still, we get the impression that the element of surprise is gone. But aficionados will not be disappointed! In a word: worship! 8/10


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