La révolte des Cipayes, c'est tout le petit charme de la série B américaine des années 50 et plus particulièrement celle usinée par les studios Universal : un héros valeureux (Rock Hudson), une femme amoureuse et un peu (beaucoup) pot de fleur sur les bords (Arlene Dahl), un méchant, une mise en scène efficace... Et en sus une Inde de studio. L'ensemble se laisse voir sans déplaisir mais sans grande excitation non plus, la faute à un récit un peu mou entre un bon début (les scènes de l'attaque) et un final certes conventionnel mais bien fait.
Outre le fait que le film témoigne (timidement) du contexte de décolonisation de l'époque (les Anglais commencent à être montrés comme des intrus), c'est surtout son séduisant couple qui permet à La révolte des Cipayes de laisser quelques souvenirs dans la mémoire. La rouquine a ainsi rarement aussi flamboyante avec sa chevelure de feu. Malgré sa beauté (ou plutôt à cause), Hudson semble presque plus à son aise dans les séquences d'action que de roucoulade ! N'oublions pas enfin, pour faire mesure, de citer la présence du solide Torin Thatcher, un de ces acteurs de l'ombre toujours impeccables. ⍖⍖
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