Si In This Moment doit une bonne part de son succès à sa plantureuse front-woman, la généreusement carrossée Maria Brink aussi à l'aise dans le registre angélique que lorsqu'elle gueule dans le micro, reconnaissons toutefois que la recette concoctée par les Américains depuis deux albums, mix habile et énergique de Metalcore à la mode riche en riffs testostéronés et de vocalises féminines, n'est pas sans charme, bien au contraire. Néanmoins, plus sage et voyant la belle rentrer souvent ses griffes, The Dream en a déçu certains. Le groupe l'a peut-être senti, expliquant le retour vers la formule magique de mise sur Beautiful Tragedy avec A Star-Crossed Wasteland. Les clins d’œil sudistes ornant la pochette et le nom de certaines pistes ne doivent bien entendu pas vous tromper : les Californiens ne se prennent ni pour ZZ Top ni pour Down et restent fidèle à un Métal moderne et couillu. Des décharges telles que "The Gun Show" ou "Just Drive" en guise d'entrée, peuvent difficilement passer pour autre chose, quand bien même Maria glisse lors des refrains du second, des lignes vocales claires dont on ne peut s'empêcher de regretter qu'elles ne soient pas la norme au sein d'une identité bien affirmée.
Car lorsque la blonde décide de faire parler l'émotion au détriment de la rage, comme elle le fait très bien sur "Standing Alone", la (power) ballade "The Promise" qui la voit s'accoupler avec un organe masculin (heureux homme !) ou bien encore durant le titre éponyme sur lequel plane sans doute un peu trop l'ombre d'Evanescence pour être totalement réussi, elle séduit par sa puissance, même si le plus souvent les chansons lui permettent de faire cohabiter ces deux registres. On aime aussi lorsque la jeune femme se transforme en chatte langoureuse, témoin le plus ambiancé "The Last Cowboy". En dépit de cette (relative) réserve, A Star-Crossed Wasteland se révèle être un très bon disque, calibré certainement mais plus personnel qu'il n'en a l'air et confirme tout le bien que l'on pensait de ses géniteurs et notamment de sa chanteuse pour laquelle on ne peut qu'avoir une profonde empathie. Il est enfin une manière de synthèse dans la (encore) jeune carrière du groupe, entre le dynamisme explosif de Beautiful Tragedy et les aspirations plus Heavy et conventionnelles de The Dream. De fait, tout le monde devrait s'y retrouver et c'est très bien ainsi ! (27.09.2011 | MW) ⍖⍖⍖
Car lorsque la blonde décide de faire parler l'émotion au détriment de la rage, comme elle le fait très bien sur "Standing Alone", la (power) ballade "The Promise" qui la voit s'accoupler avec un organe masculin (heureux homme !) ou bien encore durant le titre éponyme sur lequel plane sans doute un peu trop l'ombre d'Evanescence pour être totalement réussi, elle séduit par sa puissance, même si le plus souvent les chansons lui permettent de faire cohabiter ces deux registres. On aime aussi lorsque la jeune femme se transforme en chatte langoureuse, témoin le plus ambiancé "The Last Cowboy". En dépit de cette (relative) réserve, A Star-Crossed Wasteland se révèle être un très bon disque, calibré certainement mais plus personnel qu'il n'en a l'air et confirme tout le bien que l'on pensait de ses géniteurs et notamment de sa chanteuse pour laquelle on ne peut qu'avoir une profonde empathie. Il est enfin une manière de synthèse dans la (encore) jeune carrière du groupe, entre le dynamisme explosif de Beautiful Tragedy et les aspirations plus Heavy et conventionnelles de The Dream. De fait, tout le monde devrait s'y retrouver et c'est très bien ainsi ! (27.09.2011 | MW) ⍖⍖⍖
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