Aux cotés de La vie est belle ou de Miracle dans la 34ème rue, Au-delà de demain anime ce sous-genre du conte de Noël cinématographique dont les Américains restent particulièrement friands. Venu du burlesque à la W.C. Fields, A. Edward Sutherland signe là un film qui marche sur les traces de Capra. Jean Parker possède des faux-airs de Jean Arthur, le personnage campé par Richard Carlson, cousin des Deeds et autre monsieur Smith ou le message "l'argent ne fait pas le bonheur" rappellent ainsi le cinéma du maître. La comparaison s'arrête là, cependant car Beyond Tomorrow ne parvient jamais à s'élever au-dessus de son sujet pour atteindre l'universel ou la métaphore. La morale chrétienne appuyée pourra agacer mais elle participe toutefois d'un charme suranné tandis que C. Aubrey Smith, Harry Carey et Charles Winninger composent avec gourmandise des Rois Mages des temps moderne... (vu le 28/12/2018) ⍖⍖
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