18 mars 2018

CinéZone | Raoul Walsh - The Strawberry Blonde (1941)




C'était un temps où les réalisateurs pouvaient enfiler plusieurs films sur une même année. Ainsi en 1941 ce n'est pas moins de quatre métrages  (!) que Raoul Walsh réalisera : High Sierra, la charge fantastique, L'entraîneuse fatale et The Strawberry Blonde. Coincé entre le polar avec Bogart et le western avec Errol Flynn, ce dernier est souvent considéré comme une oeuvre mineure. Ce remake de One Sunday Afternoon (1933) est pourtant une comédie pétaradante qui, malgré son âge n'a pas pris une ride entre l'abattage du roublard Alan Hale et de la pétillante Oliva de Havilland en (fausse) suffragette et le jeu toujours nerveux de James Cagney qui cherche ici visiblement à casser son image de tough guy. Construit autour d'un long flashback, The Strawberry Blonde oscille entre humour (surtout) et drame (un peu) mais hésite sur le ton à adopter. Il est surtout une jubilatoire histoire d'amour plein d'élan qui lui fournit ses meilleures scènes, propulsées par la complicité rieuse qui unit le comédien et sa partenaire. Et une morale : mieux vaut une chaumière où l'on rit plutôt qu'un château où l'on pleure. A noter également la présence de Rita Hayworth encore à ses débuts et le fait que Walsh en fera lui-même un remake, musical cette fois-ci, sous le nom de... One Sunday Afternoon ! (Vu le 17/03/2018).
















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