4 janvier 2012

Chantry - Crystal (2011)


On s'est encore fait avoir. Par le joli minoi de Francesca Vernaccini, (nouvelle) vitrine vocale de ce modeste projet italien. Par "The Moment My World Stood", ouverture de Crystal, déjà la troisième offrande de Chantry, assurément le meilleur titre du lot avec ses lignes de guitare séduisante. Las, le reste ne tête malheureusement pas les mêmes mamelles. 

Si la jeune et gracieuse jeune femme fait illusion le temps de cette première chanson, elle peine un peu par la suite, impression renforcée par une prononciation de la langue de Shakespeare parfoit hésitante. En seconde position, "Wise Old Man" dévoile ainsi (et déjà !) les limites du duo italien qui peut difficilement passer pour autre chose que le petit faiseur de seconde zone qu'il demeure depuis six années d'activité. 

Si l'Italie est réputé pour son Doom ou son prog antédiluvien, elle l'est beaucoup moins en revanche pour le metal à chanteuse, vagement néo-classique ou non, faute de moyens et d'inspiration ("Tiny Little Secret"), exception faite, bien entendu, de Lacuna Coil mais dont on peut se demander s'ils ne sonnent pas plus américain qu'européen, mais ceci est une autre histoire. Malgré quelques bons moments, notamment lorsque ses géniteurs mettent l'accent sur une veine plus power metal ("Spiral Designed Lullaby"), Crystal confirme ce rang de dernier de la classe. Pourtant, le maître des lieux, le guitariste Alessandro Monopoli (on ne rigole pas, s'il vous plait), fait ce qu'il peut, décochant des soli, téléphonés sans aucun doute mais cependant plaisants le temps de deux ou trois écoutes. 

Bien que soigné, on peut douter que cet album offre à Chantry le précieux césame vers la cour des grands. Il lui reste encore un long chemin à parcourir pour cela, lequel devra nécessairement passer par un fuselage plus puissant et par un chant moins linéaire, quitte peut-être à se séparer de cette voix dont la propriétaire se révèle pourtant si charmante. Un dernier mot enfin, sur la pochette franchement indigne de Travis Smith qu'on a tout de même connu plus inspiré, auteur d'un écrin à l'image de son contenu en quelque sorte... 6/10 (Music Waves)




It has further been had. For the lovely Francesca Minoi Vernaccini (new) voice of this modest storefront Italian project. In "The Moment My World Stood" open Crystal, already the third offering of Chantry, surely the best title of the lot with his guitar lines attractive. Alas, the rest will head sadly not the same breasts.

If the young and graceful young woman deceived the time of this first song, it just a little later, an impression reinforced by a pronunciation of the language of Shakespeare parfoit hesitant. In second place, "Wise Old Man" and reveals (and have!) The limits of the Italian duo that can hardly be anything other than the small second-class maker of it remains for six years of operation.

If Italy is famous for its Doom or prog antediluvian, it is much less, however, for the metal to singer vagement neoclassical or not, lack of resources and inspiration ("Tiny Little Secret") except, of course, Lacuna Coil but one wonders if they do not sound more American and European, but that's another story. Despite some good moments, especially when their parents focus on a more power metal vein ("Spiral Designed Lullaby"), Crystal confirms that rank last in the class. However, the owner, the guitarist Alessandro Monopoli (do not laugh, please), does what it can, clear solos, telephoned undoubtedly yet pleasant time of two or three plays.

While neat, it is doubtful that this album offers the precious Chantry Césame to the big leagues. He still has a long way to go for it, which must necessarily pass through a body more powerful and less linear with a song, even perhaps to part of that voice whose owner proves yet so charming. One last word, finally, on the cover frankly unworthy of Travis Smith we still had more inspired, author of a setting for the image of its contents in a way ... 6 / 10

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