17 septembre 2010

BLACK LAND - Extreme Heavy Psych (2010)



Les Italiens n’ont pas que Lacuna Coil ou Rhapsody, ils peuvent aussi compter sur une scène active à défaut d’être toujours excellente où règne le riff lourd et gras. La déesse doom y a plusieurs chapelles : classique (Thunderstorm), occulte et bizarre (Paul Chain et les premiers sermons de Death SS), industrielle (l’immense Void Of Silence) ou plus stoner. Black Land prêche dans cette dernière.

Après un premier galop d’essai (Evil of Mankind) et un split partagé avec Kter encore tout chaud, le groupe annonce tout de suite la couleur avec Extreme Heavy Psych. Visuel aux teintes bariolées, orné de motifs psychédéliques (champignons etc...) sentant bon la fumette et titre qui sonne comme une profession de foi permettent de savoir à peu près où l'on met les pieds.

Biberonné aux films bis ritals (les meilleurs) et à l’ésotérisme facile, Black Land n’invente rien, agace avec la voix de son chanteur et guitariste sobrement baptisé Killer mais séduit cependant avec son stoner doom psyché au goût prononcé de substances illicites. Sur un socle sale et pesant, basé sur des guitares épaisses, une rythmique pachydermique bien que parfois plus groovy, Extreme Heavy Psych est comme un trip halluciné aux relents seventies, bande-son qu’on imaginerait bien coller à un road-movie occulte et dont la course folle débute par le cosmique « Psych n°1 », noyé sous un brouillard d’effets.

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