Slide It In s’éloigne du blues des débuts pour lui préférer un hard mélodique qui annonce déjà parfois l’orientation prise à partir de 1987.
Après une poignée d’albums enregistrés autour d’un line-up stable et solide, David Coverdale doit palier au départ du fidèle guitariste Bernie Mardsen et du batteur Ian Paice parti chez Gary Moore. Ils sont remplacés respectivement par Mel Galley (ex-Trapeze) et surtout par le mercenaire de la batterie, l’extraordinaire Cozy Powell (ex–Rainbow). Celui-ci confère par sa frappe puissante et lourde, un côté plus heavy aux nouvelles compositions essentiellement dues au duo Coverdale / Galley.
De fait, ce disque s’éloigne du blues des débuts (même s’il en subsiste quelques traces comme sur le morceau – titre ou sur “ Hungry For Love ”) pour lui préférer un hard mélodique qui annonce déjà parfois l’orientation prise à partir de 1987. Cela est particulièrement évident avec les efficaces “ Standing In The Shadow ” et “ Give Me More Time ” ou dans le son de clavier de Jon Lord – dont c’est la dernière apparition sur un disque du groupe, avant de retrouver ses anciens compagnons au sein d’un Deep Purple fraîchement reformé –, plus proche des synthétiseurs que des éruptions d’orgues qu’il affectionnait au temps du Pourpre profond ; cependant que l’énorme “ Slow An’Easy ” révèle l’amour du chanteur pour Led Zeppelin, influence qui éclatera encore davantage les années à venir : même voix à la Robert Plant, même rythmique lourde à la Bonham… En fermant les yeux, nous pourrions presque croire que le Dirigeable a ressuscité. Troublant vraiment. Du reste, il s’agit d’un des meilleurs morceaux de Slide It In, avec “ Gambler ”, brûlot parfait pour débuter un album, ou le puissant “ Love Ain’t No Stranger ”. Il n’y a donc absolument rien à jeter sur cette galette, encore une fois produite de main de maître par l’incontournable Martin Birch, élément essentiel du son de la Purple Family. Tous les titres font mouche et permettent ainsi à Slide It In de figurer parmi les sommets de la discographie du Serpent blanc. En outre, par son orientation plus mélodique, plus américaine dirions-nous, il constitue une transition parfaite entre l’ancien et le nouveau Whitesnake, qui ne tardera pas à faire exploser les charts de l’Oncle Sam. (2006)
Après une poignée d’albums enregistrés autour d’un line-up stable et solide, David Coverdale doit palier au départ du fidèle guitariste Bernie Mardsen et du batteur Ian Paice parti chez Gary Moore. Ils sont remplacés respectivement par Mel Galley (ex-Trapeze) et surtout par le mercenaire de la batterie, l’extraordinaire Cozy Powell (ex–Rainbow). Celui-ci confère par sa frappe puissante et lourde, un côté plus heavy aux nouvelles compositions essentiellement dues au duo Coverdale / Galley.
De fait, ce disque s’éloigne du blues des débuts (même s’il en subsiste quelques traces comme sur le morceau – titre ou sur “ Hungry For Love ”) pour lui préférer un hard mélodique qui annonce déjà parfois l’orientation prise à partir de 1987. Cela est particulièrement évident avec les efficaces “ Standing In The Shadow ” et “ Give Me More Time ” ou dans le son de clavier de Jon Lord – dont c’est la dernière apparition sur un disque du groupe, avant de retrouver ses anciens compagnons au sein d’un Deep Purple fraîchement reformé –, plus proche des synthétiseurs que des éruptions d’orgues qu’il affectionnait au temps du Pourpre profond ; cependant que l’énorme “ Slow An’Easy ” révèle l’amour du chanteur pour Led Zeppelin, influence qui éclatera encore davantage les années à venir : même voix à la Robert Plant, même rythmique lourde à la Bonham… En fermant les yeux, nous pourrions presque croire que le Dirigeable a ressuscité. Troublant vraiment. Du reste, il s’agit d’un des meilleurs morceaux de Slide It In, avec “ Gambler ”, brûlot parfait pour débuter un album, ou le puissant “ Love Ain’t No Stranger ”. Il n’y a donc absolument rien à jeter sur cette galette, encore une fois produite de main de maître par l’incontournable Martin Birch, élément essentiel du son de la Purple Family. Tous les titres font mouche et permettent ainsi à Slide It In de figurer parmi les sommets de la discographie du Serpent blanc. En outre, par son orientation plus mélodique, plus américaine dirions-nous, il constitue une transition parfaite entre l’ancien et le nouveau Whitesnake, qui ne tardera pas à faire exploser les charts de l’Oncle Sam. (2006)
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