Après un premier EP fortement remarqué, les deux gars de Electric Jaguar Baby continuent sur leur lancée avec « Moonshiner », nouvelle (trop petite) saillie trois titres éditée via leur propre label, El Diablo Records, sous plusieurs formats dont la bonne vieille cassette des familles, confirmant au passage que ce sont des hommes de (bon) goût. Ce que nous savions déjà. La recette est la même et le plaisir, toujours au rendez-vous. Et au garde-à-vous !
S'ils n'ont toujours pas appris à retenir leur semence aussi cool que fuzzy au-delà des trois minutes, ce qui donne encore une fois un menu qui donne l'impression de s'achever à peine après avoir démarré, les Français n'ont décidément pas leur pareil pour mouliner des riffs simples et humides qui éclaboussent la mémoire. Cette faculté à tout résumer sur une feuille de tabac à rouler, sans prise de tête ni prétention, est la force de ce duo sympathique qui renoue avec l'énergie brute et sauvage du Rock qui fait taper du pied. Une guitare grassouillette, une batterie qui sait ce que le mot groove veut dire, auxquelles se greffe un chant au timbre vintage et crasseux, s'accouplent avec décontraction mais non sans puissance, celle d'un ampli poussé à fond qui crache un courant follement addictif. 'Holly Vally', est rapide, 'Moonshiner', plus ondulant et 'The One', lourdement sexy. Et avec toujours cette ambiance de cinéma de quartier, échappée d'un Russ Meyer ou d'un Andy Milligan, bande-son d'un nudie aux relents occultes, à l'image de son artwork appétissant comme l'était déjà celui de la galette éponyme. Electric Jaguar Baby, c'est deux mecs, un son authentique, une esthétique pétrie de psychédélisme horrifique. C'est un univers furieusement jouissif. A force de laisser monter le désir, il ne reste plus au tandem qu'à balancer (enfin) une vraie rondelle XXL ! 3/5 (2017) | Facebook
S'ils n'ont toujours pas appris à retenir leur semence aussi cool que fuzzy au-delà des trois minutes, ce qui donne encore une fois un menu qui donne l'impression de s'achever à peine après avoir démarré, les Français n'ont décidément pas leur pareil pour mouliner des riffs simples et humides qui éclaboussent la mémoire. Cette faculté à tout résumer sur une feuille de tabac à rouler, sans prise de tête ni prétention, est la force de ce duo sympathique qui renoue avec l'énergie brute et sauvage du Rock qui fait taper du pied. Une guitare grassouillette, une batterie qui sait ce que le mot groove veut dire, auxquelles se greffe un chant au timbre vintage et crasseux, s'accouplent avec décontraction mais non sans puissance, celle d'un ampli poussé à fond qui crache un courant follement addictif. 'Holly Vally', est rapide, 'Moonshiner', plus ondulant et 'The One', lourdement sexy. Et avec toujours cette ambiance de cinéma de quartier, échappée d'un Russ Meyer ou d'un Andy Milligan, bande-son d'un nudie aux relents occultes, à l'image de son artwork appétissant comme l'était déjà celui de la galette éponyme. Electric Jaguar Baby, c'est deux mecs, un son authentique, une esthétique pétrie de psychédélisme horrifique. C'est un univers furieusement jouissif. A force de laisser monter le désir, il ne reste plus au tandem qu'à balancer (enfin) une vraie rondelle XXL ! 3/5 (2017) | Facebook
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