11 octobre 2016

Lindsay Shonteff | La poupée diabolique (1964)


En quelques mots : Dans la carrière obscure du médiocre Lindsay Shonteff, La poupée diabolique fait office d'exception, grand (petit) classique de l'horreur british dont Alain Petit suggère, dans les bonus de l'édition DVD made in Artus, que la présence sur le plateau de Sidney J. Furie, metteur en scène ô combien plus talentueux et premier choix des producteurs, n'est pas étrangère à cette réussite sur le thème du ventriloque victime de sa marionnette possédée. Avec peu de moyens mais reposant presque entièrement sur le jeu fiévreux de Bryant Haliday (La tour du diable) dont c'est un des meilleurs rôles, le film parvient à créer un malaise et à distiller la terreur à partir d'un simple petit personnage en bois auquel est insufflé un souffle de mort. Peu à peu l'envoûtement naît de ces séances d'hypnose et de la sensualité qu'exsude la beauté d'Yvonne Romain. Inquiétant et sinistre, Devil Doll culmine lors d'un final saisissant où Hugo prend possession du corps de Vorelli, laissant l'âme de celui-ci désormais prisonnière de la poupée... 

Chez l'UFSF

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