En quelques mots : Présenté à la Quinzaine des Réalisations en 1969, Acéphale est un film pour le moins étrange, entre fable et science-fiction, qui ennuie autant qu'il envoûte. Il ennuie car très vite, on perd pied, suivant avec peine un récit (?) fragmenté fait de plans qui semblent s'enchaîner sans liens entre eux. Il ennuie car les dialogues y sont avares, ce qui n'aide à sa compréhension. Mais y-a-t-il vraiment quelque chose à comprendre de cette succession de tableaux en noir et blanc ? L'envoûtement naît justement de cette longue et lente errance à travers des décors, terrains vagues, quais de gare, tunnels, laissés à l'abandon, figés par une vie qui s'est arrêtée...
Chez l'UFSF
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