6 mars 2016

Brian G. Hutton | Quand les aigles attaquent (1968)


En quelques mots : Archétype du film de commando estampillé Alistair MacLean (Les canons de Navarone), Quand les aigles attaquent en constitue surtout un des plus beaux fleurons, tout du long spectaculaire et enchaînant les morceaux de bravoure sans jamais débander, rythmé par la BO d'une belle ampleur dramatique de Ron Goodwin. Richard Burton et Clint Eastwood jouent avec intelligence de leur opposition, de leurs différences, avec d'un côté le cérébral et de l'autre, la machine à tuer du nazis. A leurs cotés, un casting de choix, avec Anton Diffring, le Conrad Veidt des années 60, et de charme, même si Ingrid Pitt n'a pas grand chose à se mettre sous les dents. Invraisemblable, l'histoire ne tient pas de debout mais assure un bon moment de cinéma. Enfin, pour Clint, le film s'inscrit dans une période assez courte qui le voit se frotter à des comédiens reconnus, Burton ici, Lee Marvin et Jean Seberg dans La kermesse de l'Ouest et enfin, Shirley MacLaine dans Sierra Torride. Un modèle du genre donc, qui a fortement marqué Tarantino et Spielberg. 

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