16 septembre 2009

LIVE REPORT - Ghoul + Altar Of Plagues + Eibon + Arafat (Paris/Le Klub - le 13.09.09)




C'était un peu la rentrée des classes pour les concerts metal du dimanche au Klub organisés par les Acteurs de l'Ombre. Une affluence réduite pour une affiche pourtant intéressante et précieuse. Quatre groupes, Lava ayant annulé (ce que je regrette), se sont succédés sur cette petite scène que les Parisiens connaissent bien.

Tout d'abord Arafat et son metal sludge qui tète les mamelles de la figure tutélaire du genre, Eyehategod. Le trio, sympathique et avec de l'énergie à revendre (surtout son guitariste) a reçu un bon accueil même s'il a parut assez peu à l'aise, notamment entre les morceaux. Tout ça manque encore de liants tandis que certaines compos manquent encore de relief. A suivre tout de même...







Forcément, Eibon, c'est autre chose. C'est plus d'expérience déjà, plus de charisme aussi. Par rapport à la dernière fois où je l'ai vue, dans cette même salle d'ailleurs, la formation a encore progressé, parvenant à tricoter des instants encore plus mortifères qui percent leurs titres d'une puissance abrupte. Et puis quel chanteur !





Altar Of Plagues a convaincu lui aussi avec un set super intense. Les Irlandais pratiquent un metal hybride où se côtoient des influences black metal, sludge et doom. Le résultat est impressionnant de noirceur. La musique du groupe possède de la profondeur et mérite tous les louanges. On sort exsangue d'une telle prestation granitique.







Faisant un peu tâche sur cette affiche plutôt axée sur le doom/Sludge, Ghoul a déboulé avec ces gars portant des masques chipés au Bad Taste de Peter Jackson. Peu connus dans l'hexagone, les Américains sont les chantres d'un death metal mâtiné de Thrash, hommage au crossover de la fin des années 80. L'ensemble est propice à déclencher pogo et mosh-part. Mais, n'en doutez pas, derrière la rigolade, Ghoul maîtrise son art. Il faut dire qu'il compte en son sein des membres de Asunder, Ludrica et Wolves In The Throne Room, notamment. Ce n'est pas rien !







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire