3 novembre 2017

CinéZone | Charles Frend - L'aimant (1950)




Sous couvert d'une comédie enfantine, c'est à un récit initiatique dans l'Angleterre de l'après-guerre que nous convie Charles Frend. Production Ealing, L'aimant porte la marque de son scénariste T.E.B. Clarke auquel on doit Passeport pour Pimlico, A cor et cri, Les guerriers de l'ombre ou Police sans arme, oscillant entre morale et fantaisie, tendresse et ironie. Interprété avec beaucoup de naturel par le débutant James Fox, Johnny est tiraillé par la culpabilité dans un monde d'adultes que l'on découvre à travers son regard, celui d'un enfant espiègle et astucieux. 

S'il peut paraître mineur comparé La mer cruelle ou L'aventure sans retour, le film n'en est pas moins conduit avec une sobriété naturaliste par Charles Frend dont on devine la longue expérience de monteur (pour Hitchcock notamment). Un charme suranné se dégage de The Magnet, évocateur d'une Angleterre aujourd'hui disparue... (le 3 novembre 2017) ⍖⍖⍖














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