19 décembre 2011

Black Country Communion - 2 (2011)


Est-il besoin de rappeler que Black Country Communion agglomère les talents de Glenn Hughes chanteur et bassiste de légende et accessoirement ancien Deep Purple, de Joe Bonamassa, un des meilleurs guitariste de Blues Rock apparu ces dernères années, du claviériste Dererk Sherinian (ex Dream Theater) et du fils de John Bonham, Jason, derrrière les fûts ? Sans doute que non, les amateurs de (très) grand Hard Rock à l'ancienne mais néanmoins moderne, n'étant pas passé à côté d'un premier album éponyme du feu de dieu. 

Moins d'un an après ce baptème de l'air, le super-groupe remet déjà le couvert et ce, pour notre plus grand plaisir, quand bien même l'effet de surprise s'est forcément dillué dans une recette certes éprouvée, alternance de brûlots péchus, de ballades gigantesques de feeling et morceaux de bravoure zeppelinien. Qu'importe car l'inspiration est encore au rendez-vous. C'est bien simple, si Deep Purple fait encore de la bonne musique, il ressemblerait fortement à Black Country Communion qui vient d'aligner deux opus que le dinosaure anglais rêverait de pouvoir enfanter, ce qu'il n'est malhereusement plus capable de faire. 

Toujours propulsé par la production de Kevin Shirley, le quatuor se déleste de onze compositions dont certaines font plus qu'atteindre le point G. Parmi celles-ci, se trouvent bien entendu les morceaux les plus ambiancés, registre toute en progression qui lui sied à merveille. Comment ne pas ressentir des frissons à l'écoute de l'immense "Save Me", sorte de croisement fantasmé entre le Purple Mark III et Led Zeppelin ? Rythmique titanesque, chant absolument divin du Glenn, toujours aussi inspiré et puissant, solo enfiévré de Bonamassa, volutes orientales, tout y est, la classe, le métier. Tout. Citons aussi "Faithless", plus court mais aussi flamboyant sans oublier la vraie power-ballad garymoorienne "Little Secret", délicieusement bluesy et ruisselante de feeling et le déchirant "Cold". 

Si Hughes se taille la part du lion, son compère guitariste n'est pas en reste, faisant montre d'un talent de chanteur tout à fait digne d'éloge. "An Ordinary Son" (dont il partage les lignes vocales avec le bassiste) et plus encore "The Battle For Hadrian'sWall", recouvrent de son inspiration le Dirigeable, muse dont la frappe lourde de Bonham fils évoque forcément, témoignent d'un talent complet qui ne cesse de se bonifier et d'être (enfin) découvert par le plus grand nombre. 

Pour  terminer cet état des lieux, saluons également la performance de Sherinian, qui retrouve la fulgurances jouissives de Jon Lord et de John Paul Jones et qui démontre, ce faisant, quel excellent technicien il peut être lorsqu'il se fond dans un vrai groupe. Qu'ajouter de plus si ce n'est que ce deuxième opus, qu'aucune faiblesse ne vient en exonérer l'enthousiasme qui'il propage, est presque aussi bon que le galop d'essai. Si les plus exigeants argueront que les titres les plus efficaces ("The Outsider", "I Can See Your Spirit"...) se font facilement phagocyter par les perles plus épiques, cette (très) relative réserve ne saurait faire le poids face à l'avalanche de points positifs qui font de cet album un must absolu dont on voit mal à l'heure actuelle qui pourrait lui ravir le trône du Hard Rock. 

Reste à savoir combien de temps ce super groupe existera, chacun de ses composants, que l'on songe à Purple, HTP ou Dream Theater, n'ayant jamais vraiment réussi à demeurer durablement dans une dynamique collective.... 8.5/10





Is it necessary to recall that Black Country Communion agglomerates talents of singer and bassist Glenn Hughes and incidentally legendary former Deep Purple, Joe Bonamassa, one of the best Blues Rock guitarist appeared dernères these years, keyboardist Dererk Sherinian (ex Dream Theater) and the son of John Bonham, Jason, derrrière drums? Probably not, fans of (very) large Hard Rock to the ancient yet modern, not missed a self-titled debut of the fire god.

Less than a year after that first flight, the super-group calls already covered and what, to our delight, even though the element of surprise has always dillué certainly proven in a recipe, alternating of biting midges péchus, ballads and gigantic feeling bravura zeppelinien. No matter, because inspiration is still meeting. Quite simply, if Deep Purple is still good music, it would look strongly at Black Country Communion just bring two English album that the dinosaur would love to be able to give birth, it is no longer able to Malhère do.

Still powered by the production of Kevin Shirley, the quartet of eleven compositions relieves some of which are more that reaching the point G. Among these, are of course the songs most environments, register it all up perfectly suitable. How not to feel chills listening to the huge "Save Me", a sort of cross between fantasy Purple Mark III and Led Zeppelin? Titanic rhythm, vocals Glenn's absolutely divine, just as inspired and powerful solo of feverish Bonamassa, Oriental scrolls, everything is there, class, profession. All. Also include "Faithless" shorter but also not forgetting the flamboyant real power-ballad garymoorienne "Little Secret" delightfully bluesy and dripping with feeling and heart-rending "Cold".

If Hughes is carving out the lion's share, his friend guitarist is no exception, displaying a talent of singer totally praiseworthy. "An Ordinary Son" (which it shares the vocal lines with bassist) and more "The Battle For Hadrian'sWall" cover the airship of his inspiration, muse whose shot heavy Bonham son evokes necessarily reflect a comprehensive talent continues to improve and to be (finally) discovered by many.

To conclude this overview, also welcome the performance of Sherinian, who found the dazzling delights of Jon Lord and John Paul Jones and demonstrating thereby how it can be excellent technician when it melts in a real band. Add more if it is only the second album, no weakness comes in exempt qui'il enthusiasm spreads, is almost as good as the trial run. If the most demanding titles argue that the most effective ("The Outsider," "I Can See Your Spirit "...) are easily phagocytosed by beads most epic, this (very) on reserves can not make weight against the avalanche of positive points that make this album an absolute must that it is not clear at present which could take from him the throne of the Hard Rock.

Remains to be seen how long this super group exists, each of its components, as we think of Purple, Dream Theater, or HTP, never really managed to remain permanently in a collective dynamic .... 8.5/10

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