J’en vois déjà qui commence à s’exciter au fond de la classe. Non Matse Avatar n’est pas le successeur du bien nommé Sentencia mais seulement un petit 7’ vinyl comprenant deux titres pour à peine plus de 8 minutes de musique.
Les moins assidus peuvent donc se rendormir tandis que les autres, les die-hards, les jeeks peuvent jubiler car à travers cette rondelle noire, Orthodox y déploie à nouveau toute sa démesure hallucinée. Artisan d’un doom aux accents rituels et liturgiques, les Espagnols continuent l’exploration d’un son chaud qui n’appartient qu’à eux.
« Matse Avatar » s’ouvre sur un gratouillage de basse velu avant que le chant sentencieux ne surgissent sur fond de roulements de batterie tellurique. Une tension dramatique palpable court tout du long de ces lignes de guitares dissonantes, tellement étranges qu’elles semblent provenir d’une autre dimension.
Après ce rock qui ne file jamais droit, « YH/VH » (?) déroule une lancinante trame instrumentale plus proche des œuvres précédentes. Belle, occulte et cabalistique et irradiant toujours cette espèce de chaleur crépusculaire propre au trio et au pays qui l’a vu naître. Noyée sous des effluves psyché, la plainte débute par des notes de guitares grêles, vite accompagnées par cette batterie abyssale mangeuse d’espace. Les influences sixties (on pense au Doors et à « The End ») sont évidentes, nourrissant ce doom cosmique bizarre. Un très bon titre dont on a pourtant l’impression qu’il a été châtré pour pouvoir tenir sur la face d’un 45 tours. Dommage car on imagine sans peine la suite qui aurait pu être donné à ces quatre petites minutes au goût de trop peu.
De fait, en dépit de son incontestable valeur, ce Ep démontre que Orthodox a besoin de plus longues durées pour installer son climat hypnotique qui confine à la transe. Une très belle pièce sinon, éditée par Doomentia Records. Un gage de qualité… (cT2010)
Les moins assidus peuvent donc se rendormir tandis que les autres, les die-hards, les jeeks peuvent jubiler car à travers cette rondelle noire, Orthodox y déploie à nouveau toute sa démesure hallucinée. Artisan d’un doom aux accents rituels et liturgiques, les Espagnols continuent l’exploration d’un son chaud qui n’appartient qu’à eux.
« Matse Avatar » s’ouvre sur un gratouillage de basse velu avant que le chant sentencieux ne surgissent sur fond de roulements de batterie tellurique. Une tension dramatique palpable court tout du long de ces lignes de guitares dissonantes, tellement étranges qu’elles semblent provenir d’une autre dimension.
Après ce rock qui ne file jamais droit, « YH/VH » (?) déroule une lancinante trame instrumentale plus proche des œuvres précédentes. Belle, occulte et cabalistique et irradiant toujours cette espèce de chaleur crépusculaire propre au trio et au pays qui l’a vu naître. Noyée sous des effluves psyché, la plainte débute par des notes de guitares grêles, vite accompagnées par cette batterie abyssale mangeuse d’espace. Les influences sixties (on pense au Doors et à « The End ») sont évidentes, nourrissant ce doom cosmique bizarre. Un très bon titre dont on a pourtant l’impression qu’il a été châtré pour pouvoir tenir sur la face d’un 45 tours. Dommage car on imagine sans peine la suite qui aurait pu être donné à ces quatre petites minutes au goût de trop peu.
De fait, en dépit de son incontestable valeur, ce Ep démontre que Orthodox a besoin de plus longues durées pour installer son climat hypnotique qui confine à la transe. Une très belle pièce sinon, éditée par Doomentia Records. Un gage de qualité… (cT2010)
TRACKLISTING
- Matse Avatar 04:09
- YHVH 03:59
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