Bien qu'un érotisme (vaseux) poissait déjà souvent les films de sa première partie de carrière, témoins la série des Black Emanuelle ou Blue Holocaust, c'est réellement à partir des années 80 que Joe d'Amato se spécialise dans le sexe pelliculé, soft tout d'abord (Lussuria) avant de s'enfoncer franchement dans la fente du porno.
Après le succès de 11 jours, 11 nuits (1987), le réalisateur italien se lance rapidement dans une suite, également exploitée sous le titre Top Model et qu'il ne faut donc pas confondre avec l'autre 11 jours, 11 nuits 2, tourné en 1991 ! Prétexte à dévoiler l'appétissante plastique de Jessica Moore qui passe son temps à se désaper en exposant ses tétons gourmands, le film confirme que d'Amato se révèle en fait plus à l'aise, soit dans le gore malsain (le fameux Anthropophagous, Horrible) ou le hard pur et dur que dans cet érotisme chic plus ennuyeux que vicieux. Seule la scène d'ouverture où la comédienne mime le coït avec des mannequins pour vitrine de magasin exsude une trouble volupté. Le reste patine, la faute à une intrigue à laquelle le metteur en scène ne parvient jamais à conférer un quelconque intérêt. Des acteurs masculins ectoplasmiques et une réalisation qui n'évite la platitude que lors des séquences à caractère sexuelle, encombrent ce petit film malgré tout plaisant à mater... (vu le 23.11.2019)
Après le succès de 11 jours, 11 nuits (1987), le réalisateur italien se lance rapidement dans une suite, également exploitée sous le titre Top Model et qu'il ne faut donc pas confondre avec l'autre 11 jours, 11 nuits 2, tourné en 1991 ! Prétexte à dévoiler l'appétissante plastique de Jessica Moore qui passe son temps à se désaper en exposant ses tétons gourmands, le film confirme que d'Amato se révèle en fait plus à l'aise, soit dans le gore malsain (le fameux Anthropophagous, Horrible) ou le hard pur et dur que dans cet érotisme chic plus ennuyeux que vicieux. Seule la scène d'ouverture où la comédienne mime le coït avec des mannequins pour vitrine de magasin exsude une trouble volupté. Le reste patine, la faute à une intrigue à laquelle le metteur en scène ne parvient jamais à conférer un quelconque intérêt. Des acteurs masculins ectoplasmiques et une réalisation qui n'évite la platitude que lors des séquences à caractère sexuelle, encombrent ce petit film malgré tout plaisant à mater... (vu le 23.11.2019)
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