Saints & Sinners marque en quelque sorte la fin d’un chapitre dans l’histoire du groupe car il est le dernier enregistré avec son line-up le plus célèbre (et le préféré des fans) : Coverdale, Mardsen, Moody, Lord et Paice. De fait, musicalement, il clôt aussi la période hard bluesy de Whitesnake, son successeur, Slide It In, bien que conservant encore quelques oripeaux du passé, faisant un peu office de transition avec la période hard US qu’incarneront 1987 et Slip Of The Tongue. Ce huitième album est en toute logique très apprécié des amateurs. Et à raison, quand bien même il semble un peu inférieur aux précédents.
Les dix compositions qui le composent font mouche, la plupart étant dans un registre plutôt énergique et bluesy, à l’instar des imparables “ Young Blood ”, “ Victim Of Love ” ou “ Dancing Girls ”. Mais, malgré leurs évidentes qualités, elles sont éclipsées par les deux joyaux que demeurent “ Crying In The Rain ” et “ Here I Go Again ”, qui bénéficieront d’une relecture sur le disque 1987 (tout comme “ Fool For Yoy Loving ” tiré de Ready An’ Willing sur Slip Of The Tongue). Ces deux perles justifient à elles seules l’achat de Saints & Sinners, et sans lesquelles il ne serait qu’un disque de plus dans la carrière du Serpent blanc , le groupe donnant l’impression d’avoir tout dit dans la veine musicale qu’il a choisit depuis la fin des années 70. Pour autant, ces 40 minutes passent comme une lettre à la poste ; mais le renouvellement qui ne tardera pas à intervenir sera peut-être en définitive salutaire, au grand dam des fans de la première heure. (2006)
Les dix compositions qui le composent font mouche, la plupart étant dans un registre plutôt énergique et bluesy, à l’instar des imparables “ Young Blood ”, “ Victim Of Love ” ou “ Dancing Girls ”. Mais, malgré leurs évidentes qualités, elles sont éclipsées par les deux joyaux que demeurent “ Crying In The Rain ” et “ Here I Go Again ”, qui bénéficieront d’une relecture sur le disque 1987 (tout comme “ Fool For Yoy Loving ” tiré de Ready An’ Willing sur Slip Of The Tongue). Ces deux perles justifient à elles seules l’achat de Saints & Sinners, et sans lesquelles il ne serait qu’un disque de plus dans la carrière du Serpent blanc , le groupe donnant l’impression d’avoir tout dit dans la veine musicale qu’il a choisit depuis la fin des années 70. Pour autant, ces 40 minutes passent comme une lettre à la poste ; mais le renouvellement qui ne tardera pas à intervenir sera peut-être en définitive salutaire, au grand dam des fans de la première heure. (2006)
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