Sturmtiger est le nom d’un char allemand de la Seconde Guerre mondiale. C’est aussi celui d’une horde danoise dont on devine qu’il ne fait donc ni dans la dentelle ni dans le point de croix, à moins qu’elle soit renversée. La guerre, sous toutes ses formes, est son combustible aussi haineux que sanglant qu’il glorifie et lui dicte un black dont les orifices sont écartelés par un death metal carnassier. D’abord édité par Black Plague Records en 2014, World At War 1914-1918 renaît de ses cendres en format cassette par l’entremise du bien nommé War Productions, label lusitanien que l’on ne présente plus.
En cinq assauts, Sturmtiger écrase tout sur son passage, mécanique furieuse qui moissonne les cadavres sans jamais faire de prisonniers. Come un panzer en pleine invasion de la Pologne, le groupuscule progresse, implacable et bas du front, sans finesse (ce n’est pas ce qu’on lui demande de toute façon) mais sans cette folie qui aurait dû couler dans ses veines (ce qui est plus grave). Tout ça va très vite en une bouillie certes maîtrisée mais dont on ne retient toutefois pas grand-chose (Frontline). Et il faut attendre que le tank décélère (rarement) pour que ces cartouches creusent dans la mémoire des tranchées plutôt que des cicatrices, à l’image du long Trench Warfare, sans aucun doute possible la meilleure grenade du lot, laquelle témoigne que les pesantes – quoique fugaces – reptations siéent davantage aux Danois que les blitzkriegs, les rapprochant alors (presque) d’un Bolt Thrower. Recourant aux artifices patriotiques, (discours enflammés, chants traditionnels) à faire vomir les gauchistes bien pensants, Sturmtiger est cependant sincère dans sa croisade militaire enrichie pour l’occasion d’un live où le groupe se montre sous un jour encore plus fielleux et chaotique qu’en studio. 2/5 (07/06/2017) | Facebock
En cinq assauts, Sturmtiger écrase tout sur son passage, mécanique furieuse qui moissonne les cadavres sans jamais faire de prisonniers. Come un panzer en pleine invasion de la Pologne, le groupuscule progresse, implacable et bas du front, sans finesse (ce n’est pas ce qu’on lui demande de toute façon) mais sans cette folie qui aurait dû couler dans ses veines (ce qui est plus grave). Tout ça va très vite en une bouillie certes maîtrisée mais dont on ne retient toutefois pas grand-chose (Frontline). Et il faut attendre que le tank décélère (rarement) pour que ces cartouches creusent dans la mémoire des tranchées plutôt que des cicatrices, à l’image du long Trench Warfare, sans aucun doute possible la meilleure grenade du lot, laquelle témoigne que les pesantes – quoique fugaces – reptations siéent davantage aux Danois que les blitzkriegs, les rapprochant alors (presque) d’un Bolt Thrower. Recourant aux artifices patriotiques, (discours enflammés, chants traditionnels) à faire vomir les gauchistes bien pensants, Sturmtiger est cependant sincère dans sa croisade militaire enrichie pour l’occasion d’un live où le groupe se montre sous un jour encore plus fielleux et chaotique qu’en studio. 2/5 (07/06/2017) | Facebock
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