Deux ans après s'être fait remarquer avec un "Peace, Love, Death Metal" aux allures de profession de foi, l'enfant bâtard issu des Desert Sessions de Josh Homme (Queens Of The Stone Ages, mais est-il encore besoin de le rappeler ?), est de retour avec une deuxième rondelle sous le bras qui sent bon la sueur et le stupre. Le programme est quasi identique, à base de boogie rock trempé dans l'huile de vidange mais cette fois la paire Hughes/Homme a décidé de tout faire à quatre mains et de resserrer quelque peu un menu qui enfile "seulement" treize petites pistes, que complète une poignée de bonus dont une reprise (forcément) personnelle du 'High Voltage' de nos kangourous préférés.
Du coup et malgré toutefois la présence de quelques collaborateurs externes, tels que le batteur Joey Castillo sur quatre titres ou le copain Troy Van Leeuwen (QOTSA) au piano sur un chaloupé 'I Like To Move In The Night', "Death By Sexy" s'éparpille moins que son prédécesseur, le manche fermement tenu par les deux frères d'armes. Et si le propos, pourtant délicieusement décalé et licencieux, tourne vite en rond ('Chase The Devil', 'Shasta Beast'...), ce qui était d'ailleurs déjà le cas de "Peace, Love, Death Metal", cette cuvée 2006 possède finalement plus de charme que sa devancière. La présence cette fois-ci plus marquée du géant rouquin n'est pas étrangère à cette réussite accrue. Plus bluesy, l'album regorge de brûlots distillés avec un dynamisme communicatif, à l'image des 'Keep You Head Up', 'I Got A Feelin' dont les riffs ne dépareilleraient pas sur une galette des Queens, de même que ceux qui irriguent 'Don't Speak (I Came To Make A Bang !)' ou bien 'Cherry Cola'. Le poil velu, le duo surprend en moulinant des rythmiques de bûcheron, les pieds enfoncés dans le bitume chauffé au soleil cependant que l'inénarrable Jesse Hughes n'est jamais en reste. L'homme roucoule à la façon d'un Elvis shooté à la Marijuana, bad boy dont le timbre imbibé de Jack Daniels suinte le sexe par toutes les notes, promenant sa poésie canaille à travers des routes désertiques. Comme son aîné, "Death By Sexy" n'est pas un disque indispensable mais en captant l'énergie brute et joyeusement décomplexée du Rock avec un grand R, il atteint son but, faire du bien sans se prendre la tête et avec toujours cette espèce de classe qui distinguera toujours ses auteurs d'un banal combo de garage rock. 3/5 (2017) | Facebook
Du coup et malgré toutefois la présence de quelques collaborateurs externes, tels que le batteur Joey Castillo sur quatre titres ou le copain Troy Van Leeuwen (QOTSA) au piano sur un chaloupé 'I Like To Move In The Night', "Death By Sexy" s'éparpille moins que son prédécesseur, le manche fermement tenu par les deux frères d'armes. Et si le propos, pourtant délicieusement décalé et licencieux, tourne vite en rond ('Chase The Devil', 'Shasta Beast'...), ce qui était d'ailleurs déjà le cas de "Peace, Love, Death Metal", cette cuvée 2006 possède finalement plus de charme que sa devancière. La présence cette fois-ci plus marquée du géant rouquin n'est pas étrangère à cette réussite accrue. Plus bluesy, l'album regorge de brûlots distillés avec un dynamisme communicatif, à l'image des 'Keep You Head Up', 'I Got A Feelin' dont les riffs ne dépareilleraient pas sur une galette des Queens, de même que ceux qui irriguent 'Don't Speak (I Came To Make A Bang !)' ou bien 'Cherry Cola'. Le poil velu, le duo surprend en moulinant des rythmiques de bûcheron, les pieds enfoncés dans le bitume chauffé au soleil cependant que l'inénarrable Jesse Hughes n'est jamais en reste. L'homme roucoule à la façon d'un Elvis shooté à la Marijuana, bad boy dont le timbre imbibé de Jack Daniels suinte le sexe par toutes les notes, promenant sa poésie canaille à travers des routes désertiques. Comme son aîné, "Death By Sexy" n'est pas un disque indispensable mais en captant l'énergie brute et joyeusement décomplexée du Rock avec un grand R, il atteint son but, faire du bien sans se prendre la tête et avec toujours cette espèce de classe qui distinguera toujours ses auteurs d'un banal combo de garage rock. 3/5 (2017) | Facebook
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