Du
métal progressif: très bien ! Le mercenaire de la batterie Virgil Donati en
invité sur deux titres: intéressant ! Des influences galopant de Dream Theater
(quelle surprise !) à Planet X avec une louche de rock-métal qui cartonne sur
les ondes façon Nickelback pour le chant ou Linkin' Park: mouais, pourquoi pas
! Ca vient de Pologne ! Ca s’appelle Terminal, avec des jeunes gens aux dents
longues et "Tree Of Lie" est leur galop d’essai. Les mordus du genre,
ceux qui se contentent même des miettes, trouveront probablement matière dans
ce menu bien fait à couper leur appétit un temps. Les autres, dont nous faisons
partie, jugeront cet album bien fade, l’encéphalogramme résolument plat, à
l'image de son visuel d'une désolante banalité. Ce n'est pas désagréable pour
autant, certains morceaux se révélant même sympathiques ("Afterlife",
"Together Apart"), mais beaucoup trop de déjà entendu à l'horizon
pour emporter l'adhésion. On y croise encore une fois, comme sur mille autres
disques, les mêmes plans, les mêmes motifs si chers au prog depuis Dream Theater.
Et que dire des tentatives ratées de plaquer des lignes de chants un peu
rappées sur "Behind The Mask", ou de pondre une sorte de
power-ballade ("Deep Inside"). Le résultat est pénible ! N’est pas
Pain Of Salvation qui veut, et on s'en rend cruellement compte à l’écoute de
"Tree Of Lie". Soit, les musiciens n’ont pas à rougir de leur
performance, notamment le chanteur Daniel Moszczynski. Cependant une bonne
exécution, ainsi qu’une prise de son professionnelle, comme c’est le cas ici,
ne suffisent plus désormais. Il faut des idées, du relief, autant de qualités
qui font malheureusement défaut aux Polonais. Les quelques arrangements
orchestraux ne sauvent pas cet essai de la lassitude. Honnête mais quelconque
et vierge de toute larme d’émotion en définitive. 2/5 (2010)
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