Contrairement à ce que doivent penser les fans du moine Marcolin (il en reste sans doute encore une poignée), l’âge d’or de Candlemass se tient bien actuellement, soit depuis que l’immense Robert Lowe remplace derrière le micro le caractériel chanteur ! Tout ce que gravent désormais les (américano) Suédois, de King of the Grey Islands à Death Magic Doom, se transforme en gemme noir, il n’y a donc pas de raison que ce la ne soit pas le cas de Ashes to Ashes, dont cette chronique n’évoquera que la version double vinyle et non pas le dvd.
De fait, que rajouter de plus ? Capturée au Sweden Rock, le 4 juin 2009, la performance du groupe ne saurait susciter la moindre réserve si ce n’est le fait de se révéler trop courte, festival oblige. Il est vrai que l’on aurait sans doute préféré que des deux concerts figurant sur la double ration digitale, ce soit celui d’Athènes qui soit privilégié pour la sortie en cd/vinyle car plus long et fort de pépites telles que « Demon of the Deep », « Mirror, Mirror » ou bien le moins connu « Tears », et par conséquent absentes de la prestation suédoise.
Reste sinon un live impeccable qui démontre encore une fois que Candlemass n’a jamais été aussi impérial et maître de son art. Entre quelques classiques indémodables des années 80 (« Solitude », « Dark Are the Veils of Death »…), se glissent des extraits des deux derniers opus, enclumes qui ont déjà valeur d’incontournables : « If I Never Die », « Hammer of Doom », « Emperor of the Void » et surtout « The Bleeding Baroness », absolument monumental et d‘un lyrisme superbe.
Un double constat s’impose : Lowe semble être né pour être le chanteur de Candlemass dont on se demande comment qu’il a pu exister toute ces années sans lui. De plus, jamais le groupe n’a sonné aussi dooooommmm que depuis ce changement de personnel salvateur et qui régénéré ses batteries.
Notez enfin qu’un reprise de Rainbow, le furieux « Kill The King » (sur Long Live Rock 'n' Roll) ferme la marche, choix évident lorsque l’on sait que l’Américain voue une admiration sans borne pour Ronnie James Dio. Les relectures de « Heaven And Hell » (Black Sabbath) sur le Adagio de Solitude Aeturnus et « Man on the Silver Mountain (Rainbow) sur Visions de son Concept of God, l’avaient déjà illustrées de la plus belle des manières. Cependant, reconnaissons que si Lowe n’a rien à envier à Dio, Lars Johansson n’est pas Ritchie Blackmore quand bien même il s’en sort avec les honneurs.
Un final en beauté pour un live de haute volée. Putain, quel groupe ! (cT2010)
TRACKLISTING
- Dark Are The Veils Of Death
- Samarithan
- If I Ever Die
- Hammer Of Doom
- At The Gallows End
- Emperor Of The Void
- The Bleeding Baroness
- A Sorcerers Pledge
- Solitude
- Kill The King (Rainbow cover)
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