16 octobre 2022

KröniK | Impiety - Dominator (2008)




La verge fièrement dressée et gonflée d’une semence maléfique, les affreux de Singapour reviennent éjaculer leur black primitif et ultra brutal le temps d'une petite giclée précoce. Au menu donc quinze minutes de haine et de blasphème pour cinq titres. Tout est dit. Comme à l’accoutumée, Impiety a laissé tomber la vaseline et chevauche à la sauvage. Précédés d’une intro dévastatrice (« Introblieration »), ces coups de boutoir, chaotiques comme il se doit, déchirent l’hymen à toute berzingue sans jamais ralentir ses mouvements ni sa cadence infernale.  Le batteur se prend pour le lapin Duracel tandis que le chanteur dégueule ses paroles d’amour et de bon goût (« The Black Vomit » : tout un programme !) avec la conviction d’un enfant de chœur. 

Pourtant, en dépit de sa brutalité évidente, la musique du trio enfile le vagin auditif  avec une certaine facilité car elle sait rester mélodique (tout est relatif, certes), à l’image des soli quasi heavy metal qui transpercent « Slaughterror Superiority » ou « Dominator ». par exemple. Bas du front mais étonnement accessible. Un quart d’heure, c’est à la fois peu et suffisant pour comprendre que Impiety n’a pas encore besoin de Viagra pour faire bander son black nucléaire et dominer ses concurrents dans le genre, comme le suggère le nom de cet assaut que les amateurs apprécieront. (18/08/08) ⍖⍖

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