8 septembre 2022

CinéZone | Enzo Barboni - Quand faut y aller, faut y aller (1983)




Réunis pour la première fois en 1967 à l'occasion de Dieu pardonne... moi pas ! de Giuseppe Colizzi, Terence Hill et Bud Spencer animeront une série de films alliant humour et baston qui feront les beaux jours des salles obscures, des vidéoclubs et, pour les Français, des chaînes comme la 5 et M6. Leur association n'a débouché sur aucun impérissable chef d'œuvre mais leurs aventures sont l'assurance de passer un bon moment, sans prise de tête ni violence gratuite. Encore aujourd'hui, leurs tribulations décontractées se suivent sans déplaisir et avec amusement à l'instar de ce Quand faut y aller, faut y aller que votre serviteur se souvient avoir défloré au cinéma. 

Ca commence à la manière des comédies d'action de Burt Reynolds avec gros camion Peterbilt et flics bouseux sur fond de country et s'achève en parodie de James Bond. Quelque part entre Laurel et Hardy et Astérix et Obélix, nos deux compères distribuent les mandales et se marrent comme de grands enfants. Rythmé par une musique rigolote, c'est idiot mais inoffensif et plutôt efficace même si le travail de Enzo Barboni (alias E.B. Clucher pour faire plus américain) paresse sous le soleil floridien. Reconnaissons enfin que le fait que Terence Hill et Bud Spencer soient respectivement doublés en français par Dominique Paturel et Claude Bertrand, voix identifiables entre mille s'il en est, n'est pas étranger à la joie que procurent leurs films, vestiges joviales d'une époque révolue...  (vu le 08.10.2021) ⍖⍖


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