Après American College, Movie Madness est le second film produit par le magazine National Lampoon. Mais autant le long métrage de John Landis, sans être - et de loin - son meilleur, reste amusant, autant cette (fausse) suite se solde par un résultat aussi navrant que laborieux, embourbée dans une impardonnable médiocrité. Bob Giraldi et Henry Jaglom partagent la paternité de ces trois sketchs égaux dans leur confondante nullité censés chacun parodier certains sous-genres cinématographiques (la comédie de mœurs, le film de flics…).
On serait tenter d’affirmer que Movie Madness démarre assez mal avec son premier récit baptisé 'Growning Yourself' duquel on ne retient que la présence déjà irradiante de Diane Lane. Mais le reste est pire entre un 'Success Wanters' débile juste sauvé par la beauté exsudant le sexe de Ann Dusenberry, aperçue dans Les dents de la mer II (la scène où elle se glisse sous une vaste table pour pratiquer une fellation à Robert Culp accompagnée d’une musique à peine démarquée de la BO fameuse et reconnaissable entre mille de John Williams, en constitue un évident clin d’oeil) et 'Municipalians' qui convoque pour pas grand chose Richard Widmark en vieux flic et Christopher Lloyd en tueur en série.
Movie Madness est stupide et plus grave encore, même pas drôle, justifiant la piteuse réputation dont il pâtit. A voir seulement pour les charmants minois de Diane Lane et de Ann Dusenberry et la participation du vétéran d’Hollywood…. (vu le 20.06.2021) ⍖
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