Golgotha, c’est du lourd de chez lourd. Le groupe espagnol offre un Doom-death plombé et dépouillé, enrobé d’une production brute de décoffrage. La musique n’est pas des plus originales mais les riffs, pour être simples, sont d’une efficacité imparable. Les titres sont plutôt courts (un seul dépasse les sept minutes), loin des interminables complaintes hypnotiques et abyssales du funeral doom. Le tout reste donc très mélodique, notamment grâce à l’adjonction de nappes de clavier et ce, en dépit de la voix 100 % caverneuse de Dave Rotten (Avulsed) qui tire New Life davantage vers le death que vers le pur doom. Après sept ans d’absence, Golgotha réussit son retour en livrant un très bon disque à rapprocher des dernières offrandes de Rapture par exemple, mais que les interventions de Rotten rendent cependant moins accessible. (2006) ⍖⍖
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