Après avoir produit des films de Mario Bonnard (Haine, amour et trahison avec Brigitte Bardot !), Edgar G. Ulmer (The Naked Venus) ou Fritz Böttger (Le mort dans le filet) et plus tard Jean Desvilles et le porno Parties raides (!), Gaston Hakim commet A French Honeymoon, son unique réalisation. Au vu du résultat, on comprend pourquoi ! D'ailleurs qu'y-a-t-il à comprendre de ce nudie sans queue ni tête ? Rien. Qu'y-a-t-il à sauver de ces 65 petites minutes qui réussissent à paraitre interminables ? Pas davantage si ce n'est - à l'extrême rigueur - les nombreuses filles topless qui poinçonnent la pellicule comme des stock-shots, sans qu'on ne sache bien toutefois ce qu'elles viennent faire là. Le scénario (?), gribouillé par Hakim lui-même, probablement sur un bout de nappe en papier après avoir consommé quelques substances inavouables, s'ouvre et se ferme sur un voleur qui embarque les bobines du film en question. Au centre de celui-ci, se déroule la lune de miel parisienne d'un Anglais entre deux vues de la capitale française sur fond de musique aux accents comiques. Ni montage ni cadrage, aucun travail sur la lumière, un canevas qui tient du néant, A French Honeymoon est nul et idiot. C'est ce qu'on appelle un nanar mais le côté fun et rigolo en moins. Même les amateurs d'érotisme ferrés par ses pastilles sexy seront déçus, c'est dire. On se demande quand même comment un tel film peut exister mais c'est aussi tout le charme aussi obscur qu'abscons des nudies les plus fauchés et mal branlés. (vu le 25.11.2020) ⍖
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