12 février 2021

KröniK | Daylight Dies - Dismantling Devotion (2006)




Quatre années se sont écoulées depuis le premier album de Daylight Dies, groupe de dark doom américain très influencé par les débuts de Katatonia. L’attente a été d’autant plus longue que No Reply était un premier essai particulièrement réussi. Quand est-il donc de son successeur ? Le groupe continue de creuser le même sillon avec un talent certain, tout en lorgnant de plus en plus vers les travaux récents d’Opeth, ce qui est flagrant sur les titres où copulent voix d’outre-tombe et chant clair (“ A Life Less Lived ”). Notons d’ailleurs que c’est Jens Borgen qui a bossé sur le dernier opus des Suédois, Ghost Reveries et sur The Great Cold Distance de Katatonia, qui s’est chargé du mixage de cette seconde cuvée. Sinon, c’est toujours aussi bien fait, mais le groupe gagnerait certainement à diversifier davantage rythmes et atmosphères, et donc à briser la linéarité certaine qui se dégage au final de Dismantling Devotion. Le meilleur morceau demeure d’ailleurs celui qui diffère le plus de ses congénères, “ Solitary Refinement ”, à la fois simple et touchant, très influencé également par la bande de Mikael Akerfeldt, et judicieusement placé en milieu de course. Citons aussi le sublime instrumental éponyme qui achève le disque en beauté. (2006) ⍖⍖

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