Quelques mois après Okinawa, Richard Widmark est de nouveau rappelé sous les drapeaux à l'occasion des Hommes-grenouilles. Il endosse encore une fois le costume d'un officier durant la Guerre du Pacifique. La Fox recrute le vétéran Lloyd Bacon pour conduire ce projet basé sur un panel d'histoires vraies. Acteur au temps du muet aux côtés de Charlie Chaplin et capable de trousser aussi bien un western (L'aventure est à l'Ouest) qu' un film noir (Un danger public, Brother Orchid), genre qui lui sied d'ailleurs le mieux, Bacon assure ici le service minimum, sans personnalité mais non sans efficacité (les séquences de plongée). Les meilleurs moments ne sont pourtant pas à chercher du côté des scènes de guerre mais plutôt dans celles, plus psychologiques, où Widmark doit affronter son équipage de plongeurs qui, après la mort de leur ancien commandant, peinent à l'accepter comme leur chef. Il finira cependant par gagner leur respect et rejoindre la petite communauté resserrée qu'ils ont établie à bord du navire
23 octobre 2020
CinéZone | Lloyd Bacon | Les hommes grenouilles (1951)
Au centre d'un casting où l'on repère de jeunes acteurs promis à un bel avenir, des beaux gosses Jeffrey Hunter et Robert Wagner ou une gueule comme Jack Warden, Widmark ne force pas son talent, confirmant qu'il n'est décidément jamais aussi bon que dans les rôles de personnages ambigus ou carrément mauvais. Face à lui Dana Andrews présente déjà un visage fatigué et toujours aussi peu expressif. Classique, plaisant à regarder, Les hommes-grenouilles ne se montre toutefois pas à la hauteur des prétentions affichées par la Fox qui souhaitait certainement obtenir une oeuvre plus ambitieuse et non ce film de guerre qui ne se hisse au-dessus d'un produit de série que par les moyens qu'il déploie. (vu le 16.08.2020) ⍖⍖
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