27 octobre 2020

Bernard Toublanc-Michel | 5 gars pour Singapour (1967)




On reconnaîtra bien sûr dans le scénario de 5 gars pour Singapour un roman de Jean Bruce mais, pour des questions de droits, OSS 117 est rebaptisé Art Smith. A sa (morne) vision, on en vient surtout - et même - à regretter les adaptions que signe à la même époque André Hunebelle (Furia à Bahia pour OSS 117, Pas de roses pour OSS 117) avec plus de fougue à défaut de talent. S'il réalisera peu après quelques jolis films tels que Le petit Bougnat et Adolphe ou l'âge tendre, Bernard Toublanc-Michel paraît ne pas être très inspiré par l'aventure mâtinée d'espionnage qu'il butine avec une mollesse fâcheuse.




Il faut dire qu'il n'est gère aidé par un Sean Flynn qui n'a hérité de son père que la belle gueule mais certainement pas la présence à l'écran. Après quelques pales essais pour reprendre le flambeau familial (Le fils du Capitaine Blood, Le temple de l'éléphant blanc), cette bobine sera la dernière de son éphémère carrière au cinéma. L'aventure, il la poursuivra toutefois pour de vrai et tragiquement, chasseur de fauves puis photographe pour Paris Match avant d'être, sans doute, exécuté par les Khmers rouges vers 1970.  On ne retiendra au final de ce divertissement à peine divertissant que le charme de Marika Green dont on aurait quand même aimé que la beauté soit mieux exploitée. On rêve de ce qu'un artisan du bis italien aurait fait de sa présence au fort pouvoir érotique et aussi, de ce film tout court...   (vu le 21.08.2020)

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